Everyday, Ever & Day search the dress for the marriage of Ever [Pv Hideaki :D][Terminé]

Je n'aime pas les mariages, je n'aime pas le blanc, je n'aime pas les robes, et bordel, je me marierais jamais ! Pourquoi est-ce que je suis obligé de faire des courses comme ça avec ma foutu soeur ? Parce qu'Akito me l'a demandé ? Sûrement mais je vois pas le rapport, j'aurais pu refuser. Parce qu'elle m'a dit que j'étais obligé de venir ? Je devrais m'enfuir. Parce que je veux bien l'aider parce qu'après elle me foutra la paix avec ça ? Oui sûrement. Ce pourquoi, ce matin, quand au petit déjeuner ma soeur a annoncé à Akito qui était venu manger :

- Aujourd'hui je vais chercher la robe pour notre mariage, je vais finir par la trouver tu vas voir !
- Je le pense bien, Ever... Tu vas être superbe dedans.
- Oh Akito....

Bon après ils ont roucoulés et c'est ensuite qu'elle m'a dit que je venais avec elle. Nyanyanya. Pff. On aurait pu mettre comme musique d'ambiance une musique niaise, chiante, guimauve à la con comme je les déteste et tout rempli d'amour à la con. J'aime pas l'amour je trouve ça débile. Mais bon Ever me saoule pas quand elle est avec Akito parce qu'avec, elle semble tout oublier, donc j'en ai rien à battre et vivement qu'ils se marient, que j'ai ma majorité et que je me casse de chez nous. Que je vive tout seul et tant mieux pour moi.

Après cette nouvelle j'ai était mettre un débardeur blanc avec trois rayures noires au centre, et un pantalon de cuir, parce que j'aime bien les pantalons de cuir. Ever a insisté pour que je mette des lentilles de contact même si j'avais pas envie et j'ai à moitié brossé mes cheveux car les épis ont un trait particulier qui est celui de jamais s'enlever même quand on les brosse pendant trois heures. J'ai demandé à ma soeur pourquoi on allait pas acheter sa robe de marié avec son futur mari, et elle m'a dit qu'elle voulait faire la surprise à Akito. Pff je vous jure ces femmes...

Bref, c'est ainsi qu'on s'est retrouvé dans ce magasin de robes de mariés. Certaines robes étaient longues, d'autre très courtes, certaines avec un long voile, et je craignais qu'Ever souhaite toutes les essayer ce qui nous prendrait trois heures. Elle s'en aperçu et me dit :

- Ne t'en fais pas, je sais déjà laquelle je vais choisir.

Elle parla pendant une dizaine de minutes avec la vendeuse, elles mesurèrent plusieurs fois Ever sur toutes les coutures et enfin nous pûmes sortir, sans la robe qui était réservé et qui aussi valait très cher.
Et voilà comme on se retrouve dans le hall du centre commercial géant. J'ai envie de fumer, mais je sais que ma soeur va m'engueuler si je fais ça, alors j'ai pas envie. Tiens, une bijouterie, je pourrais peut-être m'acheter des piercings, j'aime bien ça, je trouve ça classe.

- Et si on achetait des boucles d'oreilles, Dada ?

Ne m'appelle pas Dada bordel, et pour une fois je suis d'accord avec toi. Enfin moi je veux des piercings c'est pas tout à fait pareil. Mais avant, Ever semble vouloir prendre un malin plaisir à observer tous les bijoux un à un par la vitrine, au cas où qu'elle trouve son âme soeur. Pfff ennuyant, moi je sais déjà quelle paire je vais prendre, alors je pose mon dos sur la vitrine et je regarde les passants dans l'espoir qu'Ever ait bientôt fini qu'on puisse entrer dans le magasin.

Hideaki flânait dans les rues. Habillé d'un pantalon beige et d'une chemise blanche, légèrement entrouverte par le haut, il avait une démarche sûre. Sa veste belge négligemment jeté par dessus son épaule. Il n'en avait pas l'air comme ça, l'air indifférent, avec un léger sourire normal ... Mais il regardait partout autour de lui, les yeux prêts à dénicher de jolies demoiselles ou de jolis garçons. Il faisait à peu près beau, presque toutes les jeunes filles étaient en mini-jupes, donc la vue n'était pas si désagréable que ça. Il était de bonne humeur, il faisait bon, ni trop chaud, ni trop froid, l'idéal en sommes. Il ne cherchait pas mais il ne reculera pas pour dire oui à un joli minois de passage ... Pas aux petites vieilles qui regardaient avec ce regard émerveillé, trouvant le jeune homme trop craquant et trop mignon ... Il passa sa deuxième main de libre dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu. Puis entra dans le centre commercial. Il avait du monde comme d'habitude. Il parcourra le hall, s'arrêtant de temps en temps devant un magasin. Il s'arrêta devant la vitrine du magasin près de la bijouterie. Grâce à la vitrine, il rectifia ses cheveux blonds avant de remarquer un joli rouquin appuyé sur la vitrine du magasin de bijoux. Mais Hideaki hésita un moment ... rouquin ou rouquine ? Il sourit. Il avait l'air efféminé pour un jeune homme ce beau rouquin ... A voir, il n'était pas seul ... Une jolie rouquine qui lui ressemblait un peu était là et regardait les vitrines de bijoux.
Hideaki repassa sa main libre dans ses cheveux avant de s'élancer vers les deux rouquins, qui étaient sûrement de la même famille. Il se mit entre les deux, plus prés de la jolie rouquine qui admirait les bijoux de la vitrine :

-Cette parure couleur bleue nuit vous irait à merveille ...

Un sourire de casanova s'étira sur ses lèvres quand il dit sa phrase à l'oreille de la jolie rouquine. C'était assez fort et distinct pour que le rouquin l'entende aussi. Hideaki avait prit une voix très charmeuse pour le dire. Il ne savait pas que la demoiselle était fiancée et allait se marier. Mais qu'importe. Elle était très mignonne surtout son frère, car il se doutait bien la parenté entre les deux rouquins.

Bon, allez Ever dépêche toi de constater qu'aucunes boucles d'oreilles ne te plaise et que tu préfères rentrer dans le magasin pour qu'on achète enfin ce dont je désire, c'est à dire des piercings. J'en ai pas assez. D'ailleurs aujourd'hui j'ai celui en forme de croix chrétienne à l'oreille gauche et deux anneaux à l'autre oreille. Mais j'en veux des nouvelles, parce que ça fait un bail que je les ait ceux là. Donc, pour ça, il faudrait que ma soeur cesse de faire du lèche vitrine et se décide enfin à rentrer dans le magasin. Mais j'ai l'impression que c'est peine perdu. De plus, y a un blond qui vient de se mettre entre nous deux, lui aussi il doit vouloir regarder la vitrine, bon comme ça Ever pourra moins bouger parce qu'elle ne voudra pas déranger ce passant et on pourra rentrer dans le magasin...

- AH !

J'ai un sursaut, bien qu'il soit faible. Mais pourquoi est-ce qu'Ever vient-elle donc hurler ? Ah je crois comprendre, le type blond vient de lui parler à l'oreille vu comme elle est rouge. Ma soeur est facilement gênable. Ce type veut la draguer, ahaha, ça va être drôle, quand il va se rendre compte que le coeur de ma crétine de soeur est déjà pris par un autre et qu'ils vont bientôt se marier - vivement, vivement ! -.
Ever fixe le blond, et moi aussi tiens. Donc comme je le dit depuis tout à l'heure il est blond, il a les cheveux courts et il a les yeux verts il me semble. Il doit être étranger, comme nous. A moins que ce soit une teinture et une paire de lentilles de contact. De plus, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part...Mais où ? Bon j'en sais rien et je m'en fous.

- Ah, excusez moi ! Vous m'avez fait peur et...

Elle semblait s'emmêler dans ses pinceaux, pas que ma soeur soit timide, mais elle est comme je l'ai déjà dit facilement gênable.

- En clair elle te dit que d'apparaître derrière les gens comme ça peuvent leur provoquer des crises cardiaques. T'es un assassin ?

Ever me jette un regard de reproche et s'excuse encore en faisant plusieurs courbettes...Pfff.... Chiaant... Avec ça, on pourra jamais aller dans le magasin et j'aurais jamais mes piercings. Si ça continue comme ça je vais y aller quand personne ne me verra et tant mieux.

Hideaki avait l'air d'avoir surpris la demoiselle qui ne devait pas se douter qu'il allait lui adresser la parole. Elle poussa un cri de surprise et de peur. Il appréciait apparaître de la sorte près des gens, par surprise. Il avait dû faire très peur à la jolie rouquine qui avait attiré son regard. Le rouge s'étalait sur les joues de la jeune femme. Ca lui allait plutôt bien, elle était si mignonne, ainsi gênée par la proximité du blond. Elle s'emmêlait les pinceaux en s'excusant. C'était si touchant, elle était d'une beauté touchante. Le sourire du jeune homme ne l'avait pas quitté. Bien sûr qu'il savait qu'il lui avait fait peur. Mais il n'avait désirait lui faire peur et ce n'était pas dans ses intentions premières ... Qu'elle soit prise, qu'elle ai un petit ami ou fiancée, ça n'avait aucune importance pour le jeune homme. Enfin si, quand il le saura, il évitera de trop draguer. Cependant, il la testera, voir si elle était vraiment amoureuse de celui qui a conquis son coeur ...

-Ne vous excusez pas, jolie demoiselle. C'est à moi de m'excuser. Je ne tenais pas à vous faire une telle peur. Veuillez m'en excuser ... Vous êtes tellement ravissante que je n'ai pas pu m'empêcher de vous approcher et de vous parler.

Beau parleur ? Sans doute mais il pensait vraiment ses paroles de Don Juan. Toujours à complimenter les jolies jeunes filles, à en devenir lassant à force. Mais lui, il ne s'en lassait pas vraiment, à vrai dire ... Hideaki entendit enfin la voix du jeune rouquin derrière lui. Il se tourna légèrement sans pour autant tourner le dos à la jeune femme. Il fixa le jeune homme, amusé. Un assassin lui ? Non, pas vraiment. La prochaine fois, il irait plus en douceur sans faire peur aux gens ... La jolie rouquine fixa froidement son frère puis s'excusa à nouveau auprès du blond :

-Non, ne vous excusez pas ... C'est moi. Je suis vraiment navré de vous avoir faire une telle peur.

Il la fixa dans les yeux, un regard vert hypnotisant et séduisant, qui en faisait craquer plus d'une.

-Pourrais-je savoir votre nom, douce demoiselle ? Je me présente sans plus tarder ... Hideaki Terumi.

Il n'allait pas louper le beau garçon à côté, loin de là. Si la jeune femme était prise, il pouvait essayer de voir pour le rouquin ... Le blond le fixa aussi :

-Et vous, jeune homme ?

Ce mec à l'air d'être un beau parleur et un beau dragueur qui n'a pas froid aux yeux pour draguer des jeunes femmes. Bon en même temps Ever a juste dans les vingts ans et elle parait avoir mon âge donc ça doit aider... Le voilà qui s'excuse, nyanya. En plus il l'a drague ça me fait rire, parce que même si ça va faire plaisir à Ever qu'un homme l'a trouve beau, tout son coeur et tout ses yeux ne sont pris que par une seule et unique personne, Akito Tsuguyami, aux grand regrets de mes parents et de beaucoup d'hommes - je le sais parce que quand je trainais avec Ever avant qu'elle ne rencontre Akito, elle était draguée par un mec au moins une fois par jour -.
Bon, après s'être excuser trois cents vingt cinquième fois, on pourrait faire autre chose ? Parce que là je commence à vraiment m'emmerder, merde.

Le voilà qui demande son nom à Ever et qui dit s'appeler Hideaki Terumi....Ce nom me dit aussi quelque chose bordel de merde. Attends deux secondes... Ce type... Déjà il est dans mon école, et ensuite il me semble qu'il est chez les solaires. Je crois l'avoir déjà vu. Peut-être quand j'étais encore dans cette classe pourrie. Bref, voilà qu'Ever recommence sa foutue courbette après que le blond m'ait demandé mon nom et la voilà qui sourit amicalement, apparemment elle est calmée de son sursaut et elle ne va pas s'excuser une nouvelle fois - heureusement parce que bon sang c'était chiant -

- Je m'appelle Ever Sakeru, enchanté, Terumi-kun.

Merde ça doit être à moi de me présenter. Tiens, je vais m'amuser un peu, vu que ce type doit être un coureur de jupons don juan qui drague toutes les belles filles qu'il croise, je vais lui montrer que ma soeur est prise, et peut-être qu'il va partir comme ça on pourra aller acheter mes piercings. Oui je suis chiant et je l'assume.

- Day Sakeru. Eh, Ever je te signales que bientôt ça sera plus Sakeru mais Tsuguyami, on a pas acheté ta foutue robe pour rien.
- Oui mais pour l'instant je m'appelle encore Sakeru.

Heureusement ma soeur peut parfois être conne et ne pas comprendre les sous-entendus que je fais contre les autres.

Hideaki n'avait pas peur de draguer une fille ou une jeune femme dans la rue. Il n'avait pas froid aux yeux de venir lui parler, la complimenter. Il affublait de beaux compliments aux demoiselles qu'il croisait, aimant leur faire plaisir et les voir lui sourire. Un sourire émerveillé, fasciné, se sentant appréciée et valorisée. Il n'était pas avare en compliment, faisant craquer la gente féminine en plus de ses atouts physiques des plus avantageux. Il se savait beau, séduisant et irrésistible. Tout en lui respirait confiance et sûreté ... Même si il se faisait jeter ou si la demoiselle était prise, il restait égal à lui même souriant, restant maître ainsi de ses émotions. Il ne perdait en aucun cas son sourire et trouvait un moyen dès lors de rebondir, de sortir de la situation. Mais même si la demoiselle était prise, il essayait néanmoins pour voir si celle-ci était bien fidèle à son petit copain ou fiancé ... Il mettait un point d'honneur sur la fidélité et se connaissant, c'était pour ça qu'il ne s'engageait jamais, vu qu'il était pire qu'une girouette. Faire souffrir une fille le dégoûtait, faire du mal à une demoiselle, le répugnait. Sans doute que ce qu'avait fait son soi-disant père à sa tendre mère, l'avait perturbé, causait en lui une douleur qui l'empêchait de faire du mal aux filles. Il mettait tout son coeur à faire plaisir aux jeunes filles, jouant de ses charmes, leur procurant avant tout bonheur et joie. Peut-être cela effacera cette image d'un père frappant une mère devant ses enfants ...
La jolie rouquine se présenta. Ever ... Prénom étranger qui lui allait bien ...

-Enchanté également, mademoiselle Sakeru ... Ever, quel doux prénom. Consonance étrangère, avez-vous des origines anglaises ou américaines ?

Le jeune rouquin se présenta à la suite et stoppa Hideaki dans sa suite de compliments. La coeur d'Ever était malheureusement prit et elle allait se marier. Quel dommage ... Mais il ne se démonta pas en souriant à la belle :

-Votre robe de mariée ? Je suis sûr que vous serez magnifique là-dedans. Votre futur mari a de la chance, j'espère qu'il en ai conscient.

Ever avait l'air si jeune, que l'idée de mariage était pour Hideaki un peu trop tôt pour une jeune demoiselle.

-N'est-ce pas trop tôt, voire précipité ? Aimez-vous vraiment aussi fort cet homme qui vous a demandé en mariage ? Mais je suppose que vous êtes sûrement posé ce genre de question.

Il fixa encore Day du regard, le trouvant aussi mignon. Par contre ce n'était pas la même chanson avec les hommes.

-Donc vous devez être frère et soeur, si je ne me trompe pas. Vous avez des airs de ressemblances, on ne peut douter de votre parenté.

Il fit un sourire au rouquin.

Ce type semble réellement être un mec qui aime les femmes. Vu comment il parle. C'est simple à voir, il ne semble pas manquer de compliments et reste toujours souriant et élégant. J'aime pas ce genre de type, je trouve qu'ils sont superficiels et qu'il n'ont pas de personnalité. Ils courent après toutes les femmes en promettant de ne pas les faire souffrir, mais c'est ce qu'ils font tout le temps. C'est débile. Enfin, il semble perspicace même si c'était logique, vu qu'il demanda à Ever si son nom était étranger. Wouaaah, sans déconner.

Franchement, vous connaissez de nombreuses personnes qui sont rousses et blondes et qui s'appellent Ever, qui sont purement japonais ? Non je pense pas. Bref on s'en fout, le voilà qui ne se démonte pas, il ne montre même pas qu'il est déçu que ma soeur va se marier. Superficiel, superficiel, superficiel... Et oui j'ai fait exprès de répèter trois fois ce mot. J'aime pas ce type. Enfin pas trop. Tiens, il commente un truc, comme quoi Ever est trop jeune pour se marier, pff, n'importe quoi, elle a tout à fait l'âge. On dirait qu'il veut vérifier qu'Akito l'aime bel et bien et qu'ils s'aiment vraiment. Si ça avait été le thon avec qui elle aurait du se marier, elle aurait fait une mine de dégout. Mais c'était avec Akito alors elle était contente point final.

Le voilà qui remarque qu'on est frère et soeur. Sans déconner. On est tous les deux roux - même si Ever est plus blonde que moi - et on a le même nom de famille. Enfin bref, tout le monde peut remarquer qu'on est frère et soeur, je connaissait même quelqu'un qui a cru qu'on était jumeaux. N'importe quoi, Ever a 24 ans et moi 17... Je regarde Hideaki et surtout Ever qui sourit, contrairement à moi, ma soeur est gentille et poli et tout le bordel, la voilà qui enchaine :

- Je suis sûre de mon choix, Akito-kun est l'homme le plus merveilleux que j'ai pu rencontrer. Oh, et en effet, notre mère est américaine.

Au lieu de nous donner des noms à la con, elle aurait du prendre soin de nous. Mais ça, je sais qu'Ever le pense tout autant que moi, parce qu'elle n'a jamais aimé son prénom et moi non plus. N'importe quoi, appeler ses gosses par des noms même pas propres mais communs. Faut être cinglé. Encore à la rigueur, September ou Summer, mais Ever et Day... On peut même en faire un jeu de mot de merde !!

- Et oui nous sommes frères et soeurs. Même si Dada n'a pas du tout le même caractère que moi.
- Je t'emmerde et ne m'appelle pas Dada bordel de merde.

Surtout devant un total inconnu. Bon c'est pas un total inconnu parce qu'on sait déjà son nom et son caractère - superficiel ! -. Je fixe ma soeur avec un air méchant. Elle le sait, et me lance un grand sourire ironique. Grmpf, je déteste Ever.

- Et toi Terumi-kun, n'aurais-tu pas des origines étrangères ? Rare sont les blonds aux yeux verts ici au Japon.

Ouais ouais, bon, merde on va pas se taper la causette avec un étranger qu'on vient juste de rencontrer, surtout si c'est un vrai coureur de jupon. Bordel pourquoi personne ne m'écoute ?

Hideaki n'était pas superficiel. Enfin pas totalement. Un peu frivole, un peu léger, mais pas à ce point superficiel. Il aimait être galant, naturel, faire des compliments aux demoiselles qu'il croisait. Il aimait leur faire plaisir, ne jamais leur briser leur coeur. Il n'allait jamais trop loin si il voyait que la jeune fille recherchait un prince charmant et non une aventure d'un soir. Il faisait attention et n'insistait pas. Sauf si il était fort attiré. Il expliquait alors la chose doucement, délicatement. Mais si la demoiselle ne voulait pas et le rembarrait. Tant pis. Il aurait au moins essayé. Il n'allait pas désespéré non plus. Des filles, il en avait des milliers sur terre. Il avait le choix. Et bon nombre d'entre elles seraient bien attiré par le blond. Avec sa beauté et son mystère, son magnétisme, son élocution, sa prestance ...
Il passa une main dans ses cheveux, une fois n'était pas coutume. Puis il fixa Ever, enchanté pour elle. Vraiment. Du moment qu'il l'aimait et ne lui ferait pas de mal cet Akito et qui lui faisait plaisir.

-J'en suis ravi pour vous, Sakeru-san. Je ne voudrais pas qu'il vous fasse du mal, vous mériterez mieux que d'être malmenée ...

Il pensa à sa famille déchue, détruite, séparée. Mais maintenant sa mère allait mieux sans son maudit père. Il avait quitté le Japon, avait plié bagage. Bon, c'était sous la menace d'Hideaki qui était très en colère. C'était la première fois dans sa vie qu'il avait été aussi en colère envers quelqu'un. Il avait toujours été calme et sage mais là son soit disant père avait dépassé les limites. Il avait commit l'irréparable et le blond était entré dans une rage terrible. Même sa mère et son frère avaient eut peur en le voyant ainsi. Depuis, il essayait de garder son sang froid à tout moment.
Alors il avait vu juste. Ils étaient frère et soeur. Ils se ressemblaient tellement. Ils étaient aussi beaux l'un l'autre. Mignons ...

-Il faut de tout pour faire un monde. L'amour entre frère et soeur ... L'amour vache.

Le "je t'emmerde" lui rappela son jeune frère qu'il voulait tant étrangler ou assommer ou tuer à coup de carabine quand il le voyait. Le seul être après son père qui le rendait malade de rage. Hideaki mit du temps à se calmer, sa main en poing. Heureusement, cela ne se voyait pas trop qu'il était en proie à la colère en pensant à Hayate.
Ever demanda si le blond avait des origines étrangère. Vu la blondeur de ses cheveux et de ses yeux :

-Le père de ma mère était américain. Ma mère est née pourtant au Japon. Je tiens beaucoup du physique de mon grand-père maternel. D'où le fait que je sois blond aux yeux verts.

Coureur de jupon ... Plutôt girouette oui, ne sachant pas ce qu'il voulait vraiment, voilà tout. Il n'aimait pas que les femmes. Les hommes aussi mais c'était plus dur de les draguer, eux. Mais le blond posa son regard sur Day, un regard qui disait long mais il se montra prudent au cas où le rouquin n'était pas gay ou bi ...

Je veux acheter mes piercings. Pas discuter avec un blond coureur de jupons merde. Mais comme d'habitude, personne ne m'écoute et surtout pas Ever. Oui, Ever n'en fait qu'à sa tête. Tout le monde la trouve sympathique et tout le bordel, en effet elle l'est mais personne ne sait ce dont elle est capable. Elle est folle quand même. Vous l'avez déjà vu hurler dans sa chambre à propos de tel personnage d'animé ? Non. Moi si. Akito aussi mais ça l'a fait rire alors que moi j'ai suggéré de l'emmener dans un asile. Mais passons. Hideaki continue ses foutus compliments longs et niaiseux, j'aime pas ce genre de type, ils positivent toujours, ils sont toujours contents juste pour faire plaisir aux femmes. Beurk. Moi je drague les filles quand je veux m'amuser, et je joue avec point final. Enfin je drague aussi les mecs, oui. Et pis je le fais surtout avec ceux qui font du mal aux autres et que personne ne bouge leurs fesses.

Bon et voilà qu'il en vient à l'amour vache. Ouais qui aime bien chatie bien, mais qui a dit que j'aimais ma grande soeur ?! ....Toi là bas, tu viens de lever la main là... Tu es mort. Bon, bref, on s'en fout. Hum tiens ? Il serre le poing ? Ever ne semble pas l'avoir remarqué. Elle se contente de sourire. S'est-il énervé....Bah, je dois halluciner, ce genre de type sont toujours positifs... Mais je garde ça en tête au cas où que ça recommence. Bref on s'en fout. Le voilà qui affirme que son grand père était étranger, youpi manquerait plus que ma soeur fasse une référence comme quoi on se ressemble et blablablablabl...
Attendez un instant.
Stop là oui.

J'hallucine où ce type me regarde avec l'air d'être gay ?! Bon génial, j'ai le déplaisir mesdames et messieurs de vous annoncer que nous sommes en présence d'un coureur de jupon...Et de pantalon. En effet, ce Hideaki Terumi semble gay ! Enfin bi mais on s'en fout c'est qu'un détail. En clair, il a tiré le gros lot. S'il a pas la soeur, il a le frère, donc moi en l'occurence. Alors qu'est ce que je fais... J'ai le choix : Jouer avec et faire semblant de me laisser draguer, ou bien casser la chose tout de suite...
Non. J'aime pas les gens comme lui. Et je vais lui montrer, oh oui, je sais déjà ce que je vais faire. Voyant son regard, je répond donc par un sourire - purement pas forcé mais un brin moqueur -.

- Mon dieu mais quel hasard.

Ouais je suis ironique en disant ça. Je vais pas soudainement devenir super gentil. Et mon ton ironique est fait exprès bien évidemment. Je vois Ever qui s'apprête à parler, je la coupe :

- Et pourquoi donc es-tu venu nous parler, Hideaki ?

Il n'a pas besoin de savoir que je l'aime pas, mais je vois le regard de ma soeur, je sais ce qu'elle pense. Oh oui... Mais je l'emmerde.

- Et bien je crois qu'il me proposait quelque chose mais je ne me souviens pas quoi.... Désolé !

Hideaki ne voyait pas que son comportement énerver le rouquin. Le blond ne le sentait pas, ne le voyait pas en tout cas. Comme quoi dire trop des compliments, ça lassait certains parfois. Ou mieux, les compliments n'étaient pas tous appréciés et surtout pour les garçons. Ou alors seul Day ne pouvait supporter ça. Il devait trouver ça trop niais et trop superficiel. Mais le Solaire n'en savait rien et c'était mieux ainsi. Il allait à nouveau se prendre un râteau et cela serait follement amusant. Mais le plus décevant dans l'histoire, c'était qu'il le prendrait bien et ça ne sera pas si divertissant qu'on aurait pu l'imaginer. Quel gâchis ... Bref, Hideaki ne sentait pas l'animosité de Day envers lui. Le blond était d'un caractère simple et gaie à tout moment ... Sauf quand Hayate rentrait dans son champs de vision ou son père au préalable. Là, le jeune homme devenait alors incontrôlable, différent de sa vraie nature et c'était pour ainsi dire très effrayant ...
Heureusement Ever ne vit pas le poing qu'il serrait. Sauf que Day, lui, l'avait remarqué. Hideaki ne savait pas non plus et c'était préférable qu'il croit que personne ne l'a vue.
Le blond était aussi gay. En fait, il était bi. Plus hétéro d'un côté mais il préférait aussi la compagnie des hommes. Et le rouquin était très beau, il fallait l'avouer. Une belle peau blanche que le blond rêvait de toucher, et sûrement un corps à tomber. Sauf que ces vêtements l'empêchaient de mieux imaginer ...
Donc il regardait avec envie le jeune Lunaire. Celui-ci comprendrait peut-être voire sans doute possible. Il le fallait en tout cas. Est-ce que Day renverrait sur les roses le beau blond ? Peut-être, le trouvant trop superficiel et niais à souhait. Quel destin cruel ! Oh Dieu, ce serait cruel de refuser un tel plaisir à Hideaki.
Day sortit le blond de sa rêverie. Le rouquin lui sourit, de façon un peu moqueuse, ce qui rendit perplexe le blond. Il le fixa sans comprendre. Day posa une question fâcheuse d'un air de dire : "Mais en fait que tu es là ? Tu déranges un peu. On voulait pas t'avoir dans les pattes". Sympathique tirade donc le blond y sourit, moqueur aussi pour bien embêter le rouquin.

-J'ai remarque deux charmantes personnes et je me suis arrêté, Day.

Ever parla que Hideaki lui proposait quelque chose mais elle s'en souvenait plus :

-Je disais juste que la parure bleu nuit dans la vitrine vous irait très bien, Sakeru-san. Mais je ne vais vous déranger plus longtemps. Je vais vous laisser. Ce fut un plaisir de vous rencontrer ...

Il fit un signe de la tête puis lança un sourire à Day, un sourire lourd de sous entendu.

Vivement que j’achète mes piercings, vivement. J’en veux un en forme de lune, et si ça existe pas, j’achèterais ça en boucle d’oreille. Je veux quelque chose de nouveau à mettre sur mes oreilles, et quitte à faire on embarque le blond avec nous dans le magasin. Rien à foutre, on lui payera une paire si ça lui fait plaisir, mais bon sang j’en ai marre de tourner autour du pot, je veux payer quelque chose. Je veux m’acheter ce que je veux. Mais personne ne m’écoute, personne n’est d’accord avec moi. Je vais pas gueuler que personne ne m’aime, je m’en fous. Mais si ça continue, mes boucles je vais me les payer tout seule et point barre terminé. Enfin, avant je veux m’amuser un peu, et ce type est l’idéal. Alors comme ça je suis une charmante personne ? Merci, je te retourne le compliment. Tu es charmant...Pas pour moi bien sûr, car tu n’es qu’une personne sans personnalité qui ne pense qu’aux autres et j’ai horreur de ça. Mais si Ever le savait, je sait déjà ce qu’elle répondrait donc je ne lui ferait pas part de mon avis, ainsi pour tout savoir allez vous faire foutre.

Hideaki dit donc ce qu’il avait glissé à l’oreille de ma sœur. Génial, il l’aide à choisir, enfin un truc de bien. Et il veux pas nous déranger plus longtemps. Et il me regarde avec un sourire qui prouve encore plus qu’il est gay. Je veux m’amuser. Je veux faire semblant de me laisser draguer. Je veux le rejeter comme on jette un sac poubelle. Je veux ! Je veux lui prouver que ses charmes y servent à rien et qu’il n’a aucune personnalité. J’ai envie de jouer et je décide que ce type sera mon jouet torchon ! En clair, juste un moyen d’amusement. Mais je l’aime pas, donc, oui je retiens son nom. Je le fixe, et dans un sourire charmant, parce que je sais m’y faire avec les gens, je réponds :

- Mais non, maintenant que tu as choisi pour ma sœur, tu peux rester.

Ma personnalité change je sais, mais c’est un jeu. Ever doit s’en douter…Elle me fixe avec un air bizarre, mais finalement, elle sourit amicalement à Hideaki :

- Oui, Day a raison, tu sembles être un excellent conseiller, pourquoi ne pas venir avec nous dans le magasin ?

Oui. Allez on entre ! Ouais ! Ouais ! Mes piercings ! Mes boucles d’oreilles ! enfin ! Je vais enfin les avoir et rien ni personne ne pourra lutter contre moi, même pas un super héros sans slip sur son pantalon ! Et en plus je vais pouvoir m’amuser, alors j’ai hâte. On entre. Allez on entre. Ouais. Hideaki a intérêt à accepter.

Hideaki était sur le point de partir. La pêche n'avait pas été des plus fructueuses aujourd'hui mais il ne s'en dépit pas. Il n'était pas déçu. Il ne pouvait gagner à tous les coups. Le grand casanova pouvait perdre de son allure et ne pas arriver à avoir ce qu'il désirait tout le temps. Il le savait et il ne s'en faisait pas outre mesure. Il laissait faire, il savait qu'il arriverait à trouver une personne tout comme lui pour s'amuser. Sans faire de mal, sans faire souffrir. Sans que la personne ne veuille un lendemain ... Ne veule s'accrocher après. Le blond était une girouette. Jamais avec la même personne, jamais au même endroit. Allant de droite à gauche, sans jamais se poser. Peut-être un jour, il se posera avec la femme ou l'homme de sa vie. Mais ce jour n'était pas encore arrivé. Ca sera dans très longtemps. Pour le moment, il voulait juste en profiter, s'amuser encore un peu. S'arrêter, équivaut comme à arrêter sa vie. Se marier serait l'arrêt de tout ... Il allait repartir en sens inverse quand finalement le rouquin changea d'avis et de comportement en lui proposant de rester avec eux. Vu que le blond avait choisi pour Ever. Celle-ci rajouta qu'il était un bon conseiller et lui proposa aussi devenir dans le magasin avec eux. Hideaki ne pouvait jamais rien refuser à deux charmantes et agréables personnes aussi belles l'une de l'autre. Il leur sourit en acquiésant de la tête. Si ils le considéraient comme un excellent conseiller alors il ne pouvait les décevoir.

-Je ne peux refuser une telle invitation de deux agréables personnes.

Il leur fit signe de passer avant lui dans le magasin tout en leur ouvrant galamment la porte. Tout dans la finesse. Peut-être qu'il passait pour quelqu'un sans personnalité mais il était comme ça. Il pensait aux autres, il était altruiste. Et personne ne pouvait le changer ou le mettre sur le mauvais chemin. Il pouvait être un casanova, être un peu le contraire de Prue, vu qu'elle ne se préoccupait pas de casser les coeurs sur son chemin, Hideaki lui ne voulait pas faire souffrir. Il pensait aux autres avant sa propre personne. Il n'était pas égoïste et mesquin comme certains.
Il fixa les deux frère, soeur en souriant :

-Je tâcherais de faire de mon mieux pour vous conseiller ...

J’aime m’amuser. J’aime jouer avec le cœur des gens, en fait je suis un gros enfoiré, encore plus que ceux que je fais chanter. Mais je veux juste tester ce Hideaki. Voir s’il est aussi con que tous les autres coureurs de jupon. Et puis il s’en remettra nan. Il doit se prendre des vents quand même des fois. Il est pas aussi beau que moi après tout merde. Moi j’ai les cheveux roux c’est encore mieux que blond. Et pis j’ai plus des habits classes. Bon n’empêche qu’il est pas mal c’est vrai, mais quand même. Mais merde on s’en fout je veux mes piercings et m’amuser, alors il se dépêche d’accepter notre invitation comme un gentil gentleman qu’on puisse enfin acheter ce que je veux ! Pis je veux voir ce qu’il va me conseiller, ça se trouve il a des bons goûts. Si c’est le cas, il y a éventuellement une chance qu’il monte un peu dans mon estime, mais bon, ça m’étonnerais. Bon youpi y sourit ça veut dire oui. Oh, il me trouve agréable. Ahaha, il est aveugle c’est trop drôle. Enfin on s’en fout, c’est tant mieux. Il veut jouer au jeu de drague avec moi, manque de chance il est tombé sur un expert. Faut juste que je me méfie d’Ever parce qu’elle est pire qu’un télépathe. On dirait presque parfois qu’elle est voyante même. Non mais je vous jure, y a des fois je flippe !!

Bref, il m’ouvre la porte youpi, je passe devant Ever, parce que moi je suis pas galant et je crois qu’Ever le remercie amicalement. Toujours gentille ma sœur, en n’importe quelle circonstance, sauf avec moi. Bordel je suis malchanceux. Enfin je m’en fous, c’est normal c’est ma sœur et elle sert à rien.

-Je tâcherais de faire de mon mieux pour vous conseiller ...

On dirait un serviteur, ça me donne envie de rire. Bon allez je regarde les piercings…. Ah ouais celui là est pas mal, pis celui là aussi… Oh, y a une paire de boucle d’oreilles avec des lunes…. Qui est le con qui vient de dire que c’est féminin les boucles d’oreilles ? Je t’emmerde toi là bas, vas te pendre avant que je te bute.
Bon, bref, je les prends, ouais bon c’est vrai qu’elles font féminines. M’emmerde. Bon pis sinon… Raaah j’en sais rien elles sont toutes biens – et très cher mais quand on est riche, le prix est invisible -.

Je vois qu’Ever se rapproche d’Hideaki, pour lui demander si telle boucle d’oreille – un anneau doré pleine de gravure – ou l’autre – des étoiles dorés – lui irait le mieux parce qu’elle les aimait vraiment. Tiens, on va tester le blond, on va lui demander de me conseiller, ahaha.

- Eh, et moi tu choisirais quoi entre ça et ça ?

Je montre un piercing bleu marine et rond et un anneau – mais qui fait piercing – gris clair mais pas en argent. Je sais pas ils sont trop bien les deux en fait alors j’hésite vachement… Donc peut-être, je dis bien peut-être que ce type saura m’aider. On va bien voir.

Il avait plusieurs nuances à s'amuser. D'un côté, Day aimait s'amuser et faire mal tel un monstre sans coeur. Et de l'autre, Hideaki aimait s'amuser mais sans faire du mal. Il était vraiment l'opposé. L'un était un être dépourvu de sentiment ou soit ne savait pas correctement les prononcer, et l'autre avait un coeur énorme et qui n'aimait pas faire souffrir. Ils étaient le contraire de l'autre ... Le blond ne sentait pas par avance ce que voulait lui faire le rouquin. Trop gentil, il ne prédit pas les mauvaises idées du Lunaire. Mais le Solaire s'en ficherait un peu si il le savait. Là, pour le moment, il ne se contentait de regarder les deux Sakeru rentraient dans le magasin. S'étonnant du fait que Day ne soit pas galant pour un sous. Il était passé devant sa soeur sans aucun sens des convenances. Mais Hideaki n'en fit pas la remarque. Mais il commençait à deviner le sale caractère du rouquin. Qu'importe. Le regard du blond était aimanté vers un point précis et inévitable. Et bien entendu en pensée, il se dit que c'était une vue pas si mal. Et que ce mauvais garçon était plus que craquant. Sale caractère, beau corps, très mignon sur tous les angles ... Le blond n'était pas déçu. Il espérait bien pêcher un tel être. D'une démarche féline, il suivit le frère et la soeur, souriant.
Il allait être un excellent conseiller, ne rien louper. Regarder les petits détails et imaginer le bijou sur la personne. Il avait imaginé Ever avec cette parure bleue nuit. Ca lui irait très bien et il n'avait pas hésité à le lui conseiller. Allait-elle vraiment l'acheter ? Ca, Hideaki ne pouvait en être sûr à 100 % ...
Les deux frères, soeurs étaient très vite intéressés par les boucles d'oreille. Le blond vit que le rouquin regardait une paire de boucle d'oreille en forme de lune. Ca faisait très féminin mais en regardant de plus près, ça lui irait bien. Qu'importe si ça faisait féminin ou pas. Mais le blond ne fit aucune remarque. On ne lui avait rien demandé et le rouquin avait l'air de pas trop prendre les conseils des autres et voire même de s'en foutre ...
Ever attira l'attention du Solaire en lui demandant conseil. Rapidement, il analysa les deux boucles d'oreilles puis la fixa un moment, réfléchissant. Les deux paires étaient magnifiques, la rouquine avait bon goût pour hésiter sur les deux. Le blond devait trancher ...

-Les deux vous irait très bien, sans aucun doute, sauf si vous ne pouvez qu'avoir un trou à chaque oreille mais cela ferait bel effet. Mais sinon les boucles d'oreilles en forme d'étoiles dorées vous irait à merveille ...

A peine donner son conseil que c'était le rouquin qui lui en demandait un. Cela étonna le blond qui le fixa, souriant, ravi. Il se rapprocha, se mit derrière Day, sa main au-dessus à côté de la tête du rouquin. Il regarda les deux piercings, hésitant. Puis rapprochant ses lèvres de l'oreille du rouquin, prenant une voix sensuelle :

-Pourquoi pas l'anneau gris ... Je trouve que la couleur gris s'allierait bien avec la couleur rouge de tes cheveux.

Ce n’est qu’un sale enfant.
Il ne le connaît pas.
Ce n’est qu’un gosse.
Il s’accroche trop vite à ses pensées.

Bon allez, voyons ce qu’il va choisir, ça pourrait être marrant, et pis il a peut-être du gout. Ma sœur sait ce que je pense, ma sœur se doute que je ne fais que le tester. Ma sœur me connais par cœur et j’arrive à le voir dans son regard. Mais tout de suite, elle est contente du choix de ce type. Après tout, il est très raffiné, élégant etc. Et sa tête me dit vraiment quelque chose. Hideaki, dit moi, tu ne serais pas dans mon lycée ? Comme si j’allais lui poser la question. Pour qu’après il me retrouve et…Ah mais si, ça peut faire partie de mon plan. Mais ouii allez, je ferais ça bientôt. Bon en attendant Ever est contente elle a trouvé ce qu’elle allait s’acheter, et voilà qu’il passe à moi…J’ai failli attendre.

…Il est trop près. Il est bien trop près. Trop près. Sale… Bon je suis bi donc je suis pas logique moi aussi gay et donc pas homophobe mais…Sale gay. Enfin sale bi…Enfin merde vous avez compris. Enfin ça prouve que je plais. Je lui fait un sourire, charmeur forcément parce que je le fais exprès. La couleur gris… Avec le rouge… Ouais il a bon gout. Mon sourire devient réellement vrai, aller Hideaki, tu as un point en plus, félicitations (ou pas)

- Merci, je pense prendre les deux paires alors.

Ever semble aux anges. Pour elle ce type doit juste être un ami. Une bonne connaissance. Pour moi il n’est qu’un jeu. Je suis méchant et je m’en fous.

Il ne respecte rien.
Ce n’est qu’un morveux.
Il ne pense qu’à lui-même
Ce n’est vraiment pas mieux.

- Ok alors je prend les gris.

Bon au moins mon choix est fait. Manque plus qu’à payer et à se casser…Mais avant j’ai un truc à faire. Je regarde Hideaki, lui affiche encore un sourire. Allez crois moi, je te mens.

- Au fait, tu n’es pas au lycée Shunbun no hi ?

Que celui qui a choisi un tel nom pour un lycée…Aille se pendre. Non mais n’importe quoi merde ! C’est quoi ce nom pourri et long ? Vraiment… Bon en plus c’est divisé en trois classes, c’est trop con. En tout cas, s’il y est, il n’est pas chez les lunaires, à moins que j’ai pas fait attention à sa tête. Je pense qu’il est chez les Stellaires, il a la tête pour y être. Enfin j’en sais rien, enfin je m’en fous et pis j’ai fait mon choix même s’il m’a décidé. Et pis merde je vais le laisser répondre. Ah non avant…

- Si c’est le cas, je suis chez les lunaires.

Comme ça, comme on a l’air très riche, il saura que c’est parce que je suis un gros enfoiré et me fuira peut-être…A moins qu’il soit du genre à aimer les sales gosses. Aha, ça serait trop drôle si c’était le cas…Enfin ça m’emmerdera un peu.

- Oui mais avant tu étais chez les solaires, Day-kun.

Pourquoi tu dis ça Ever ? Franchement tu sers à ….Ah mais si, comme ça il verra que j’étais bien et que je suis devenu définitivement un délinquant… Aha.

Il n’a pas d’éducation.
C’est un gosse de riche.
Il n’aime pas les gens.
C’est un associal.

Hideaki savait à peu près interpréter les sourires. Et celui de Day sonnait tellement faux que le blond se demanda quoi. Mais finalement, le rouquin tira un vrai sourire. Ce qui fit sourit le Solaire lui même car il avait réussit à chasser ce faux sourire. Il n'aimait pas que les gens se forcent ainsi à sourire. Autant ne pas sourire du tout, ça gâchait vraiment tout. Il se surprit à adorer ce vrai sourire sur les lèvres tellement bien dessinés du rouquin, ça donnait au blond des envies de se rapprocher plus et de les toucher de ses propres lèvres ... Mais il se retint, se rappelant la situation et le lieu où ils étaient. C'était bizarre qu'il était autant attiré par une personne et encore plus un garçon ! Jamais il ne se laissait aller comme ça, attirer comme un aimant vers sa proie ... C'était assez déstabilisant au fond. Alors quand il entendit la voix d'Ever le sortir de ses pensées, il préféra s'écarter un peu de Day. Mais le blond garda sa main sur la vitrine, fixant la grande soeur être ravie du goût raffiné du jeune homme. Il sourit à la jeune femme :

-Mais de rien, Sakeru-san. Ca me fait plaisir que mon avis vous plaise et vous aide à choisir.

Day n'était pas aussi emballé que sa chère soeur mais il avoua qu'il allait bien prendre les piercings gris. Comme quoi, les conseils du blond avaient été bien écoutés et suivit. Il était raffiné et élégant après tout. Tous ses conseils et avis étaient intéressants. Personne ne passait outre ce qu'il disait en avis ... Personne.
Hideaki sentit le regard du rouquin sur lui avec à nouveau un sourire faux. Le blond fronça les sourcils un moment. Day lui demanda si il était du lycée Shunbun No Hi. Alors le rouquin aussi ... Pourquoi le blond n'était-il pas étonné ? Parce qu'il avait plus l'impression maintenant de l'avoir déjà vu au lycée ... Day ne laissa pas le blond répondre en avouant être des Lunaires. Vu le prix des piercings et des boucles d'oreilles qu'ils ont prit, ils n'étaient pas pauvres. Et vu que les Lunaires sont soit pauvres ou délinquants ... Etant donné la fâcheuse manie d'une certaine personne à avoir voulu séparé en trois classes, trois catégories d'élèves ... Ce qui était complètement irraisonné selon le blond. Ses doutes se confirmèrent quand Ever éclaircit l'affaire. Day était chez les Solaires avant ...
Et hop, un nouveau bad boy dans sa ligne de tir. Pourquoi être toujours attiré par les mauvais garçons ? Voilà pourquoi, il était fortement attiré pas par le physique mais ce caractère qu'il commençait à sentir. Day était un des délinquants des Lunaires, Le blond le sentait mais s'en fichait. Ca lui plaisait ce genre de comportement. Du moment que Day ne faisait pas trop de mal aux filles et aux personnes faibles ... Sinon le reste, Hideaki s'en fichait :

-Je suis chez les Solaires. Ridicule l'idée d'avoir séparer les élèves en trois classes ainsi. Ca s'appelle se faire cataloguer d'avance ... Ca aurait été mieux un mélange. C'est bien faire marquer les différences ...

Mais il ne dit pas pour quelles raisons il était chez les Solaires. Sa mère avait du mal à joindre les deux bouts alors ce n'était pas la richesse. Mais son intelligence qui l'avait fait entré chez les Solaires.

Bon, même si Hideaki est à la même école que moi et que y aura des inconvénients comme des avantages, je m’en moque. Il est pas dans ma classe, donc je le croiserais pas vingt quatres heures sur vingt quatre, et pis, il a de bons conseils je pourrais toujours l’emmener aux magasins avec moi. En fait, même s’il a l’air superficiel, il peut être éventuellement sympa, donc je vais continuer à m’amuser, à le tester, à expérimenter, je vais jouer quoi. Si Ever l’apprend elle va vouloir m’en dissuader mais bon, elle va vite s’en rendre compte vu qu’elle est la personne qui me connaît le plus en ce monde. Et inversement, je suis celui qui sait tout d’elle. On se complète et souvent les gens nous prennent pour des jumeaux, alors qu’elle a quand même septs ans de différence.

Le voilà qui vient de dire qu’il est à Solaire ; Oh génial alors il doit être un pauvre riche… Quoiqu’on sait jamais, peut-être qu’il est hyper pauvre et qu’il est super intelligent. Ca me rappelle JenBidule, il est débile mais il est chez les solaire, pourtant il ne roule pas du tout sur l’or. Mais en fait c’est un génie ce type. Je l’adore il est trop con. Bon bref, on s’en fout, je demanderait à JenTruc ce qu’il pense d’Hideaki. Enfin il va encore me parler de couleurs et de bonbons. Après il va beugler qu’il a faim et ensuite je vais me marrer, donc adieu le sujet sur le blond. Bah, tant pis. Bon on s’en fout, il est chez les solaires et point barre.

Je vois le regard qu’Ever me jette, elle sait qu’elle regrette que je sois chez les lunaires tout ça parce que j’ai fait chanter un pauvre idiot qui emmerdait son monde, mais je m’en fous. Elle sourit, et regarde tour à tour moi et l’autre :

- C’est formidable que vous soyez dans le même lycée !
- Pourquoi, parce que tu crois qu’on va devenir amis etc, etc… ?
- Oui ! En plus, Kujo-kun est chez les Stellaires non ? Shiro-kun est dans ta classe, si tu te fais un ami chez les solaires ça se complètera !
- ….N’importe quoi.

Ami de lui, n’importe quoi. Certes je vais faire semblant de bien l’aimer mais tout de même. Bon je regarde l’autre blond. Je sais qu’il est gay. Ou au moins bi. Je le sais c’est écrit dans ses yeux. Alors, je le regarde pour voir s’il continue de me mater

- Bon et toi tu veux rien ?

Je suis sûr qu’Ever va se faire un plaisir de lui offrir une paire…

Hideaki appréciait l'idée qu'ils soient dans le même lycée. Mais il ne trouvait pas si déplaisant de ne pas être de la même classe. Ce serait criminel d'être dans la même classe, vu qu'il le trouvait trop à son goût, et bien trop attirant ce joli rouquin. Le blond n'arriverait pas à y faire face, à se contrôler devant une telle beauté en sa présence. Déjà c'était limite mais imaginons au lycée ... Bref, à ne pas penser, ni imaginer, c'était le feu qui le consumerait à long terme. Ha et si il savait que Day ne voulait que jouer avec lui ... Ca allait devenir un enfer. Et le rouquin semblait bien reconnaître qu'il plaisait au blondinet. Et certainement, il allait en jouer. Très certainement. Pauvre Hideaki, il était mal tombé, là. Lui si gentil, compatissant, un vrai ange ... Vilain Day, va !
Le blond ne roulait guère sur l'or mais n'était pas si pauvre que ça. Son intelligence avait joué dans son entrée chez les Solaires. Il était très bon en tout, parfois parfait. En fait, il était parfait en tout. Il était assez polyvalent, faisant de tout, logique, élégant, raffiné, très bon goût. Aucun domaine ne lui faisait peur et il arrivait presque en tout. Un petit génie en sommes. Avant ça aurait été aussi grâce à la richesse si il aurait été chez les Solaires. Mais cette fois, il avait bien prouvé qu'il était intelligent, lui permettant d'intégrer aisément cette classe. Certains par contre le pensaient riche, vu ses habits et son raffinement. Mais en fait en réalité, c'était les attraits de sa vie passé qu'il avait gardé. Maintenant, il avait une vie moyenne, pas pauvre pour autant mais une vie normale où il ne manquait certes de rien mais ne pouvant pas aussi s'acheter ce qu'il voulait. C'était pourquoi il ne regardait pas pour lui. Il n'avait pas jeté un seul oeil sur les bijoux autour d'eux pour lui. Mais pour les deux rouquins. Mais un bijou avait attiré son attention dans une vitrine qui irait parfaitement à sa jolie maman qui se décarcassait pour la maisonnée. Pourquoi ne pas lui faire plaisir ? Mais le prix l'avait fait reculé. Cette bijouterie était vraiment du luxe. Dans le passé, il n'arrêtait pas d'arpenter ce genre de magasin avec son père pour offrir des bijoux de grandes valeurs à sa mère. Mais maintenant, ce genre de vie était finie et il pensait à l'économie maintenant. Il fourra ses mains dans ses poches, sale habitude, quand il était contrarié.
Cependant, il sourit en entendant Ever. Se lier d'amitié avec Day ? Pourquoi pas ! Mais cela n'enchantait pas ce cher beau gosse. Dommage. Le blond aurait pas dit non, bien au contraire. Il aurait voulu peut-être plus, aussi :

-On peut très bien être amis, Day. Mais cela ne tiens qu'à toi. Moi, ça ne me dérangerait pas pour rien au monde ...

Un petit sourire en coin avec un regard plaisant. La question de Day figea un moment le blond qui enleva enfin ses mains de sa poche :

-Non, rien ne me plaît vraiment. Et puis, je suis ici pour vous conseiller et à vous aider à choisir ce que vous désirez. C'est mon seul plaisir de voir que mon aide vous soit précieuse.

-On peut très bien être amis, Day. Mais cela ne tiens qu'à toi. Moi, ça ne me dérangerait pas pour rien au monde ...

Oh. Amis hein. Déjà prouve moi que tu n’es pas superficiel et que tu as une once de mauvais en toi. Parce que tu sembles trop parfait et moi je n’aime pas les gens trop parfait, ça cache toujours quelque chose, ou bien c’est lassant, dégoutant, parce qu’à force tu sais qu’ils sont capable de tout, et tu t’ennuies. C’est bien de voir les autres faire des erreurs. Même moi je suis pas parfait, et pourtant je sais que je suis narcissique et que j’ai assez de QI pour l’être. Mais j’ai jamais su coudre et je cuisine moyennement bien. Bref, à ma question il sembla étrange et annonça qu’il ne voulait rien et qu’il voulait juste nous conseiller. Pff…Il est stupide.

Tiens, Ever semble prendre quand même quelque chose, il me semble que ce sont deux anneaux dorés tout petits, mais elle le fait sans qu’Hideaki le voit. Je sais ce qu’elle pense, comme il nous a conseiller il se doit d’être récompensé et tout. Je parie même qu’elle va lui proposer de prendre un petit café avec nous – mais j’aime pas le café -. Ca serait bien son genre. Enfin bref. En fait, ce type, je sais pas si je l’aime bien ou pas, il semble vraiment trop étrange, et pis j’aime pas sa manière d’être trop parfait. Merde il a le droit de faire des erreurs. Je crois que je vais finir par lui dire que je sais ce qu’il veux. Mais je dirais pas qu’il ne l’aura pas – il m’intéresse pas -.

Ouais aller, je le fais, pendant qu’Ever va payer nos bijoux – je viens de lui donner la paire que je prenais -. Je le regarde, et dans un soupir :

- Ecoute. Je sais ce que tu veux.

Et là il va se dire « oh mince je suis repéré » et oui…En même temps vu tous les signes, c’est limite si je me sens pas harcelé sexuellement merde. Bon en même temps, je suis hyper beau, et magnifique, c’est normal que même les mecs coureurs de jupons soit attirés par moi, et comme il a pas pu avoir ma sœur, il peut éventuellement m’avoir moi – ce qui n’arrivera pas parce que je le répète, il ne m’intéresse pas –.

- En fait si je comprends bien, t’es un gentleman bisexuel.

On peut dire ça comme ça, c’est débile comme dénomination mais c’est exactement ça merde. C’est un don juan qui court à la fois après les femmes et les hommes. Bon comme ça, ça lui donne plus de choix.

- Parce que vu tous les sourires et regards que tu me lance, on dirait limite que t’es amoureux de moi.

Même si ça doit pas être ça. Ce genre de personne disent tomber amoureuse de toutes les belles personnes qu’ils croisent – enfin non de toutes les personnes qu’ils croisent – et en fait, elles ne tombent juste pas amoureuses et puis point barre.
Tiens, Ever a fini de payer, elle s’approche vers nous.

La perfection n'existait pas. Et ça, Hideaki ne le savait que trop bien. Il n'était pas parfait, pas totalement. Personne ne l'était vraiment. Pas même Day avec son physique avantageux. Mais son caractère faussait le tout. Et son envie de jouer méchamment avec le blond. Ca, ce dernier ne le savait pas et c'était tant mieux. Il valait mieux qu'il ne le sache pas en fin de compte. C'était mieux ainsi. Il en souffrirait peut-être plus tard, ou pas. Il effacera ce souvenir comme tous les malheureux souvenirs avant. Il ne gardait que le positif et le meilleur en tout circonstance.
Il voulait être ami avec le rouquin mais plus que ça. Ne serait-ce pour une nuit, une petite heure, juste le toucher, le goûter, expérimenter un peu plus avec lui. Mais pas pour autre chose. Il n'était pas amoureux. Il était sous le charme. Il était comme ça. Une telle girouette. Il aimait, un moment, il flashait et après il allait ailleurs en faisant attention de ne pas faire de mal, de ne pas faire souffrir. C'était son principal soucis. Mais là, il savait que ça serait différent avec Day. Que le blond pouvait y aller, sans douceur, que le rouquin n'était pas quelqu'un de très sensible et qui devait ne pas s'en faire. Le Solaire allait essayer, amorcer avec le Lunaire. Hideaki avait vraiment envie et il se disait que ça pouvait être possible puisqu'il ne risquait pas de faire souffrir Day. Ce que le blond ne savait pas, c'était le rouquin voulait jouer avec lui aussi mais d'une manière plus méchante ...
Le blond ne vit pas qu'Ever prenait quelque chose dans son dos. Il se contentait de dévorer du regard Day. Hideaki n'accepterait pas un tel cadeau de la rouquine. Il s'en sentirait bien embêté et aurait dû mal à décliner la récompense, bien trop imbu de lui-même. Il vit Ever prendre la paire de son frère en partant régler. Le blond se retrouva un moment seul avec le rouquin.
Tentation trop grande. Mais il savait se contenir. Ils n'étaient pas vraiment seuls. Day commença à parler. Il se mit à dire qu'il savait ce que voulait le blond. Celui-ci s'étonna en le fixant. Un sourire en coin se posa sur ses lèvres, le visage de côté, un peu levé. Un air de comme pris sur le fait. Il avait souvent cet air avec sa mère. Il cachait malheureusement tellement de choses à sa mère, y comprit son travail en cachette. Jamais elle n'avait réussi à le faire avouer. Le blond laissa parlait Day. Qui continua de dire que Hideaki était bi. Bien sûr. Enfin, il le voyait.

-Tu comprends très bien, Day. Je suis effectivement Bi.

Il ne s'en cacha pas. Il n'était pas réservé et il disait ce qu'il pensait sans regretter. Et alors, il était bi et ne s'en cachait pas. Son sourire s'agrandit avant d'éclater de rire. Pas méchant, mais un rire franc aux dires de Day. Sans prévenir, avant qu'Ever ne revienne, il poussa un peu Day contre la vitrine derrière lui. Le blond plaqua sa main au-dessus du rouquin avant de chuchoter à son oreille, sensuellement :

-Tu me plais bien ... Je dois le reconnaître.

Il recula, voyant Ever revenir vers eux. Mais avant qu'elle soit à la portée de leurs voix :

-Maintenant, tu sais ... Il n'a plus de doutes. Vas-tu me repousser ou vas-tu te laisser aller ?

Puis il sourit à la rouquine. Il allait bientôt y aller, vu qu'il les avait aidé. Il n'allait pas les déranger davantage.

Ever se rapproche de plus en plus vers nous, et je laisse le blond répondre, après tout… Bon, youpi j’ai eut raison, c’était super facile, en même temps, vous avez vu le regard qu’il me jetait quand il me voyait ? Non ? Ben allez vous acheter des yeux et revenez… Bref, ensuite il me drague à moitié, parce que pousser quelqu’un et faire ce qu’il fait c’est de la drague, mon regard se mélange entre blasé et amusé. Trop facile. Et puis il dit que je lui plais bien, bien sur que je lui plais, c’est écrit en grand sur son front avec un marqueur indélébile. Je plais à tout le monde, et je dois remercier mes vieux pour ça. Même si je ne les supporte pas. Il s’enlève parce que ma sœur reviens, et me demande si je vais le repousser ou si je vais le laisser aller. Si je le repousse il va faire comme pour ma sœur « oh c’est pas grave » et machin machin et s’en foutra, alors que si je le laisse aller, il viendra et essaiera de m’avoir, de sortir avec moi, de coucher avec moi.

Mais seulement, ce qu’il ne sait pas, ce Hideaki à la noix, c’est que je ne couche, je ne sors, je n’embrasse, que les gens que je fais chanter, et ce ne sont que ceux qui font du mal. Or, ce type ne fait aucun mal, et même, au contraire, il fait du bien vu qu’il doit être du genre à plaquer les gens d’une manière des plus « merveilleuses » qui vous fait porter sur un petit nuage. En fait, j’ai pas envie de le laisser aller, mais je veux pas le faire partir non plus. Je veux juste m’amuser un peu. Mais je suis pas du genre a dire « oh oui drague moi » donc ça sortira pas de ma bouche ce genre de terme stupide. En clair, je vais me contenter de répondre :

- Je sais pas, devine.

Ever me regarde, je sais ce qu’elle va me poser comme question et je la coupe :

- Ce que tu n’as pas entendu, ne t’intéressera pas. Bon, on a mes piercings, on rentre
- Déjà ?
- Ben oui. Et puis, je pense pas que Hideaki veuille nous suivre, si ?
- Mais on peux aller boire un café, non ? Qu'en penses-tu Terumi-kun ?

Je le fixe. Que vas-t-il répondre ? en tout cas, j'en étais sûr de ce qu'allais dire Ever....

Day avait comprit les intentions d'Hideaki et ce dernier le savait très bien. Tant mieux. Pas besoin de le dire, d'utiliser trop de salive à l'expliquer. Maintenant, il fallait voir si le rouquin voulait bien se laisser draguer. Si il voulait bien aller plus loin. Si il n'allait pas repousser notre casanova. Mais ça ce n'était pas sûr ni dessiné d'avance. A voir le regard blasé que Day avait affiché en même temps qu'amusé, on ne pouvait savoir vraiment ce qu'il en pensait. Il ne dit qu'il ne savait pas et que le blond devait deviner.
Le Solaire ne voulait pas que le Lunaire le repousse. Le blond désirait vraiment le rouquin. Et ne voulait pas échouer. Il ne devait pas. Il l'aura. Il avait toujours ce qu'il voulait. Day craquera bientôt, tôt ou tard, ce n'était qu'une question de temps comme tous les autres avant lui. Un sourire narquois vint naître sur les lèvres du blond en fixant sa nouvelle future conquête. Car le rouquin sera une conquête, le blond l'avait décidé. Et rien de ce qu'il décidait ne se faisait pas. Tout ce qu'il planifiait, arrivait, tôt ou tard, mais ça arrivait bien. Et Day ne l'échappera pas.

Hideaki fixa Ever qui allait sûrement poser une question mais Day la coupa assez méchamment. Quel caractère. Mais le blond appréciait. Du moment que la rouquine ne le prenait pas mal. Bon, il était temps de rentrer. Day voulait rentrer déjà, peut-être lassé. Il avait eut ce qu'il voulait. Le blond aussi dans un sens, il avait fait une belle rencontre et il savait qu'il reverrait le rouquin à son lycée. Donc, il arrivera à l'avoir une autre fois bien plus intéressante que celle-ci.
Ever indiqua que c'était tôt et avait envie de continuer de rester ensemble. Dans un sens, Hideaki ne dirait pas non car il se plaisait bien avec eux. Mais être près du rouquin était risqué et tentant. Il préférait être seul avec le rouquin mais ce n'était pas correct pour Ever. Alors si la demoiselle voulait rester encore un moment avec le blond, il n'allait pas refuser.

-Hé bien, pourquoi pas ? J'aimerais bien rester un moment avec vous ...

Il sourit à Ever, enchanté par l'idée. Puis il tourna son regard vers Day ... Encore un petit moment. Le rouquin allait-il le supporter ?

S’il accepte, il va rester avec nous, il va prendre le café avec nous, il va continuer de me regarder avec ses yeux de harceleurs, il va continuer de vouloir me draguer, ouais je le sens comme ça, en clair, je vais devoir le supporter encore un peu. En fait je sais, c’est pas que j’aime pas ce type, c’est que juste, j’aime pas qu’on me dragues, pourtant je sais que je suis merveilleux, magnifique, que c’est tout à fait normal qu’on me drague, mais je préfère le faire moi-même. Bon bref, l’autre accepte, j’en étais sur.

Allez Hideaki gay on y va ! Ever se dirige déjà vers un café, surement pas mal chic, parce que même si elle s’amuse à travailler chez les gens qui ont des revenus normaux, elle ne supporte pas le café qui ne vient pas d’un café très très très chic donc naturellement très très très cher forcément. C’est comme ça. Allez, on y va, on parle un peu, on rentre à la maison et fin !
Quoi, j’ai l’air de bonne humeur ? J’ai des bonnes raisons ! J’ai mes piercings ! Je vais pouvoir les mettre ! J’ai une nouvelle paire ! Ouais ! Ouais ! Et ça me suffit amplement pour être heureux contrairement à ce que certains pourraient penser.

Ever comme je le pensais s’arrêter à un café hyper cher et côté. Je me demande si Hideaki est riche. Il est chez les Solaires, il doit avoir un paquet de tunes…Ou pas.

- Dit, tu es riche ?

Ma question est débile, je sais, mais merde je fais ce que je veux et bordel je suis tellement de bonne humeur que j’en ai rien à foutre ! Ma sœur va sûrement commander un café fort avec des graines choisis exprès de Brésil et moi je vais juste prendre un jus de fruit – j’ai horreur du café, je trouve ça trop fort -.

- Enfin vu tes manières, tu as du au moins recevoir une éducation correcte.

Moi j’ai toujours emmerdé l’éducation correcte. Bien que je sache me conduire correctement, j’ai pas envie. C’est comme ça et personne ne pourra rien faire contre ça !
Enfin bref, Ever s’installe à une table, alors je fait de même – ne tirant au passage pas du tout la chaise d’Hideaki, après tout c’est pas moi le coureur de jupons. -.

Finalement, il avait accepté de rester. Hideaki avait mûrement réfléchi, un peu hésitant puis il avait dit oui. Il aurait très bien pu dire qu'il avait une chose urgente à faire mais non, il avait préféré rester encore un peu. Continuer à regarder Day. Mais au final, le blond eut l'idée d'arrêter de trop le fixer pour qu'il ne prenne pas peur ou qu'il s'en lasse. Le Solaire décida de laisser un peu faire les choses, peut-être Day viendra vers lui. Les choses seraient peut-être plus intéressante et puis, il verra bien si le rouquin était intéressé ou pas. Le blond ne voulait pas faire fausse route et perdre son temps.
Il suivait alors les deux rouquins à un café. Day avait l'air content mais le blond ne chercha pas à savoir pour quoi exactement. Le fait qu'il ai accepté de les suivre ? Ne rêvons pas trop quand même. Ils arrivèrent à un café dont le blond reconnu aussitôt comme l'un des cafés où il allait souvent avec son père étant petit. Son visage se fit sombre, un moment. Il regarda à peine une pancarte où il y avait marqué les prix assez élevés. Il essayait de garder un regard neutre. Un faux sourire s'étala sur ses lèvres. Day le sortit de ses pensées en lui posant une question assez dérange. Riche ... Le blond l'était avant. Maintenant ... Il vivait comme il pouvait avec les moyens du bord. Avec son petit boulot en cachette et celui de sa mère à temps partiel, vu qu'il fallait garder la petite soeur. Puis Day parla d'éducation correcte. Ca rappela à Hideaki son enfance quand son père était encore là avant de péter les plombs.
Il n'alla pas assez vite pour tirer la chaise à Ever. Il fit la moue et essaya pour Day, mais le blond encore une fois, ne fut pas assez vite. Bon, tant pis, il s'installa aussi à la table, un peu distant. Il n'était pas très à l'aise mais heureusement cela ne se voyait pas. Il avait toujours l'air d'avoir une totale confiance en lui alors qu'il se trouvait à un café où les prix étaient exorbitants. Lui qui pensait leur payer le café ... Il chassa cette idée aussitôt. Il sourit en répondant enfin à la question de Day :

-Disons que j'ai été un moment d'une situation très aisée.

Il n'en rajouta pas plus sauf :

-J'ai eu une éducation correcte. Une mère adorable pour m'élever.

Il ne parla pas de son père indigne dont il préférait taire l'existence.

Il n’est plus riche. Vu qu’il a été à un moment dans une situation très aisée. A mon avis il ne l’est plus maintenant, sûrement pour ça qu’il a une bonne éducation. Il semble beaucoup aimer sa mère. Moi je déteste mes vieux, ils sont inutiles et ils ne pensent qu’à leur pognon au lieu de penser un peu à leur gosse. Et je le sais. Personne ne va me dire « ils t’aiment » parce que c’est faux. Point barre. La dernière fois qu’il m’ont parlé c’était pour me dire qu’ils voulaient me parler de mon futur mariage quand je sortirais du lycée, et aussi de l’héritage, alors merde.
Bon, le serveur arrive et demande ce que l’on veux commander ou non ?! J’en vois un qui s’approche, en attendant j’ai le droit de rajouter :

- Je vois. Donc maintenant tu n’es plus riche. Alors t’es chez les Solaires pour ton intelligence.

Moi c’était cool, j’étais chez les solaires parce que j’avais tout. La richesse, l’intelligence et même la beauté qui va avec. Forcément, tout le monde m’enviait un peu, mais moi j’en avait rien à foutre. En fait c’était qu’une classe de snob qui pensaient qu’au pognon, à papa maman ou aux études. Et c’était chiant, tous les cours étaient calmes etc. Maintenant, dans ma nouvelle classe, t’en as toujours une dizaine qui foutent un boxon pas possible, et c’est trop drôle de les voir se battre. Même que parfois je participe, mais je me contente de faire des remarques par ci par là, alors forcément ça plait pas, c’est marrant.

- C’est bien ! C’est mieux que si tu y étais par la richesse.

Ah ma sœur et ses principes que l’argent fait pas le bonheur, elle y tiens dur comme fer. Bon en même temps, nous, cette phrase, elle nous va parfaitement, vu qu’on avait tout ce qu’on voulait sauf nos parents. Enfin c’est passé, j’en ai plus rien à foutre.
Le serveur arrive. Bon y a quoi comme café de disponible ? J’en sais rien et je m’en fous en fait. J’aime pas le café. Ni le thé. J’aime la bière. Mais je peux pas en prendre en public, ma sœur voudra jamais. Tout comme je peux pas fumer une clope, ça non plus Ever ne voudra jamais.
Bon tant pis, je vais me contenter d’un jus de fruit comme je le voulais ça ira très bien.

- Vous avez choisis ?
- Oui, je voudrais un jus de pomme.

Ever pour une fois ne me fait aucun reproche, elle sait pertinemment que je ne supporte pas le café.

- Moi, je souhaiterais du café provenant à 100% du Brésil.

Le serveur se tourna finalement vers Hideaki :

- Et vous, monsieur ?

[Tu peux bien évidemment jouer le serveur. Bon pis j'y connais rien en café moi... J'aime pas ça.]

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