Balle gagnée ou balle perdue ? [PV Narumi][Terminé]

Mais quel temps ! Pourquoi je suis sorti sous ce temps là. Tant de questions inutiles, qui n'ont pas réponses. Quoi qu'il en soit, il fallait que je trouve un endroit ou me mettre à l'abri, mais malheureusement pour moi, toutes les habitations des alentours étaient fermés. Je marchais donc sur la pluie, commençant par me faire une raison, me dire que au point ou j'en suis, ma journée ne peut que s'empirer. Tiens le lycée, peut être qu'ici, quelque chose sera d'ouvert. Sûrement, même une salle de classe, quoi que j'aurais préféré ailleurs. J'arrive devant le gymnase et y voyant de la lumière, j'y tente ma chance. J'ouvre la porte qui fait un bruit assez strident et je vois donc que je ne suis pas seul. Premier reflexe : me regarde moi. Dégoulinant de tout les cotés, effectivement, on peut croire que j'ai sauté dans une piscine tout habillé. Mes cheveux noirs se plaque sur mon visage et dégouline sur mes vêtements de plus belle. Je décide d'enlevé mon tee shirt, ne prêtant guère attention aux martellements des balles qui frappaient le mur. Je me dirige dans les toilettes du gymnase pour étendre mon linge puis je reviens, mon torse mouillé et les cheveux, qui avait un peu séchés cette fois. C'est là que je remarque que, la personne qui martelle d'enervement les balles, n'ai autre que Prue. Ma petite Prue à moi. Celà faisais tellement longtemps que je ne l'avais pas vu. J'étais content et triste à la fois. Revenir ici, je ne savais pas encore si c'était une bonne idée. Je me poste donc sur le mur derrière elle, un jambe relevée s'appuyant sur le mur, et comme à mon habitude les mains dans les poches. J'étais content de la voir, et c'est pour ça que s'affichait un sourire sur mon visage.

_ Bonjour, Prue-chan. Ca faisais longtemps, n'est-ce pas?

Je penchâ la tête sur le coté gauche, toujours le sourire aux lèvres qui laissa apparaître mes dents blanches. Je ne savais pas comment elle réagirais, mais vu son enervement, peut être allait-elle me taper avec sa raquette pour me punir de ne pas avoir donné de nouvelles, qui sais? J'espérais juste qu'elle ne m'ait pas oublié.

C'est bien ce que je pensais, elle voulait me frapper. Je le méritais, mais apparament, ce n'étais pas à cause de moi qu'elle était énervée. Bien que mon état la préocuppais, je crois que au fond, c'est elle qui avait le plus besoin d'aide. Mon sourire s'effaça par une moue. Je n'aimais pas la voir dans de tel état... en même temps, je crois que je ne l'ai jamais vu comme ça tout court. Je la laissais s'exprimer. On m'avait appris que lorsque que quelqu'un était énèrver, il fallait le laisser parler, évacuer et ensuite lui adresser la parole.

-Je n'ai pas arrêté d'essayer de t'appeler ! Qu'est-ce que tu foutais ?! Franchement, je pensais pas que ça finirait comme ça. De là, à ce que Yuko tombe sous le charme d'Hideaki et qu'ils en profiteraient de ton absence. Je voulais juste la tester et ça marchait bien mais ça a mal finit ... Et je m'en prends plein la tête, maintenant. Je récolte ce que j'ai semé. Je le mérite bien ...

Il s'appelle donc Hideaki. Elle a l'air vraiment tourmentée. A ce que je comprends, c'est donc elle qui a jetée Yuko dans les bras de celui-ci. Lorsque que je compris que des larmes coulaient de ses yeux, je ne pus m'empecher de la prendre dans mes bras. Prue, pleurée, ma protégée. C'était impossible. Elle a du beaucoup changer durant mon absence. Pendant que je sentais ses cheveux tout en la tenant blotti dans mes bras, je lui murmura à l'oreille.

_ Ce n'est pas ta faute. Personne ne l'as forcée à l'aimer. Ecoute moi, J'ai l'impression que cette histoire te bouleverse beaucoup trop, Prue-san. Arrête dont de te prendre la tête pour ça, tu mérite mieux que ça, j'en suis certain.

Je la prends par les épaules, et de mon pouce droit, lui sèche ses larmes avant de lui sourire chaleureusement.

_ Regarde toi, jeune et jolie jeune fille que tu es, il ne faut pas pleurer pour si peu.. Je regarde le sol un instant, perdu dans mes pensées. Je sais ce que tu ressens. On ne peut s'en prendre à personne. Alors ne t'en prends pas à toi. Je me dis que si les choses arrivent, c'est qu'elle devaient arriver, tu vois? Je la regarde à nouveau dans les yeux, une main poser sur sa joue. Ne t'en fais plus maintenant, je suis là, ça va allé.

Je dépose un doux baiser sur son front. Je n'aimais pas qu'elle aille mal, et j'espérais vraiment qu'elle se remette vite.

_ Si je peux t'aider en quoi que ce soit, dis le moi. J'en serais ravie. Tu sais bien que tu comptes beaucoup pour moi. Excuse moi encore de ne pas t'avoir répondu. J'étais en quelque sorte perdu moi même et j'ai du me retrouver.

Je jouais à présent avec ses cheveux du bout de mes doigts, tout en regardant la machine qui envoyait toujours des balles, dans le vide.

Elle s'excusais encore et encore, pourtant, elle n'avais pas à le faire. Ce n'était en aucun cas sa faute, et je connaissais son tempérament joueur. C'était ma Prue, elle ne changerais ps sur ce coté là et ça me rassurais un peu. Savoir que je lui avais été utile me rassura encore plus. Je n'avais jamais aider personne, et au final, je les avais toujours fait souffrir, comme Yuko. Je ne voulais plus recommencer, j'étais un monstre, je me détestait tellement que j'en souffrais de m'attaché au gens. Je m'en voulais enormement d'être parti sans rien lui dire, car j'aurais pu la blesser, et me blesser en même temps. Elle sourit de nouveau, et je lui répondis par un sourire chaleureux.

Si je la trouvais jolie? Bien sur qu'elle était belle, qu'elle question idiote! Ce n'était pas parce qu'elle était comme une soeur pour moi, que je ne la trouverais pas belle. Je ris légèrement à sa question. C'était une evidence pour elle, et pour moi. Et elle le savait très bien. Elle se blottit de nouveau contre moi. Je la laissa faire, elle en avait besoin, cela ce sentait et se voyait comme le nez au milieu de la figure. Je passa mes mains dans son dos et la caressais doucement. Un instant passa avant qu'elle ne me chuchotte ses mots à l'oreille.

-Toi aussi tu compte beaucoup pour moi ... Et tu m'as terriblement manqué.

Je la serra un peu plus contre moi, embrassant le haut de sa tête. Elle était mignonne. Elle avait besoin de sourire, alors je décida de lui remonter le moral. Je la poussa légérement et me mis à gambader, tout sourire, prenant une raquette qui se trouvais sur le bords au passage. Quand je courais, mes muscles s'activaient, laissant mes abdominaux beaucoup plus apparent et mes biceps également. Ce qui, d'habitude me gènerait, je m'en contre fichais. Je pensais juste à la faire sourire, et qu'elle oublie ses tracas.

_ Alors, Alors, tu es une bonne joueuse de tennis ou non ? Voyons voir ça!

Je positionnais de l'autre coté du terrain, arrêtant la machine qui avait failli m'assomer au passage. J'écarta légèrement les jambes, tenant ma raquette fermemant entre celle-ci, et me penchant légèrement. J'osillais de droite à gauche, levant les sourcils en attendant que mademoiselle se décide.




Au bout d'une demi-heure, j'en eu marre et cria en positionnant mes mains perpendiculairement : "Temps mort, tu m'as eu!"

J'allais m'installer sur un banc, les coudes sur le dossier, la raquette poser à terre. Je souffla un grand coup, toujours le sourire au lèvres. Quel match! J'espérais qu'elle allais mieux maintenant. Je lui fis signe de s'asseoir à coté de moi. J'étais ruisellant de sueur, mais heureusement que j'avais un déo efficace, je sentais toujours la rose! Miracle de la nature.

Elle me tendit une bouteille d'eau. Je la remercia et en bu une grande gorgée. Je la lui retendais, la remerciant encore. Je regarde la bouteille un instant que j'avais presque vider entièrement. C'est vrai que je buvais vite. Elle se colla contre moi. J'aimais bien son odeur de vanille, elle était apaisante. Je passa mon bras autour d'elle, tendrement.

-On peut aller prendre une douche ensemble, si tu veux ...

Elle rigola, mais je voyais bien dans la lueur de ses yeux qu'elle rigolais à moitié. Ainsi donc, elle ne me voyais pas comme un frère? Pourtant, je pensais que c'était clair entre nous. Je resta quelques instants le regard dans le vide. Je décida de répondre à ses avances, par amusement. Après tout, une douche, c'est rien. De toute façon, j'étais en calçon sous mon jean, et je crois qu'elle en avait vu d'autres. Ca, je n'en doutais pas. Ca me plaisais d'être différent des autres à ses yeux. J'affichais un sourire radieux, et haussais un sourcil vers elle.

_ J'en prendrais bien une c'est vrai. Après, tu fais ce que tu veux, tu sais...

Sur ces mots, je me levais et me dirigea vers les vestiaires. J'entrouvris la porte, la laissant légèrement ouverte. Je voulais voir si elle viendrais dans les vestiaires pour hommes. Après tout peut être qu'elle n'oserais pas, et qu'elle ne le pensais pas. J'otais mon jean et le posa sur un ceintre. J'étais à présent en boxer noir. Je me regarde dans les glaces et me mouille un peu le visage et la nuque. Manquerais plus que j'ai mal au cou après tiens. J'allumais la douche et attendit un instant que l'eau chaude arrive. Au bout de quelques minutes, je me glissa dessous, mouillant mes cheveux, mon visage. L'eau parcourait mon corps. Je sortais deux minutes pour sortir une serviette du casier que j'étendis, pour la préparer quand je sortirais. Je retourne sous l'eau et monte un peu la température.

_ Ah, ça fait du bien !

C'est vrai qu'un peu d'eau chaude avec cette pluie froide dehors, c'était l'endroit rêver!

Je sentis les formes de Prue derrière moi et ses mains me parcourir le torse. Je ne pu m'empecher de ne rien ressentir. Je suis un homme après tout. C'est vrai, je refuse d'être comme les autres à ses yeux, mais je crains que mes parties ne soit pas du même avis. Elle disait qu'il y avait d'autres choses plus agréables. Evidemment, je le savais ça aussi. Je me stoppa de me toucher les cheveux, et me retourna afin de me retrouver face à elle. Je lui toucha ses cheveux, à présent mouillé et la regarda, de haut. Je suis plus grande qu'elle de quelques centimètres, mais c'était suffisant. Je lui caressa le cou doucemement. J'hésitais vraiment beaucoup, je savais que si je faisais ce pas, plus rien ne serais comme avant, et ça me faisais mal au coeur quelques part. Je serais une proie comme autre, rien de plus, rien de moins. Je baissa la tête, regardant les gouttellettes tomber de mes cheveux et ensuite rouler sur le sol. J'avais le corps entièrement mouillé, et de l'eau coulait le long de mes lèvres et de mon cou. Je m'approcha un peu plus de la blonde, dégageant les cheveux qui était près de son cou. Je m'approchais de plus en plus de celui-ci, me penchant légèrement. Lorsque mes lèvres se posèrent sensuellement sur celui-ci, je fermais les yeux et une larme coula le long de ma joue. Elle ne pouvais pas se voir mais moi, je le savais. J'avais peur que plus rien ne soit comme avant.

Je l'embrassa dans le cou, remontant vers l'oreille avant de lui mordiller le lobe, doucement pour ne pas lui faire mal. Je passa les mains dans son dos et la serra un peu plus contre moi avant de lui chuchoter dans l'oreille.

_ Promets moi que ça ne changeras rien... Que je serais toujours unique à tes yeux. Je t'en supplie, promets le moi..

C'était comme un murmure chaux et appaisant, mais j'avais besoin qu'elle me le confirme. Je laissa l'eau couler le long de mon corps, maintenant serrer contre celui de Prue-san.

Aucuns mâles ne pouvaient résister aux formes délicieuses d'une fille aussi sexy. Aucun. Naru ne pouvait échapper à la règle. C'était ainsi. A moins qu'il ne soit un robot mais bon, si il aurait été robot, il ne pourrait pas aller sous l'eau ... Donc, il ne pourrait résister très longtemps. Ou alors il devrait la repousser. Chose que Prue ne désirait pas. Elle était si bien contre lui, peau contre peau. Enfin pas totalement. Elle voulait être complètement nue contre lui, tout aussi nu qu'elle ...

Il se retourna vers elle. Elle pensait qu'il allait la repousser et elle voyait d'avance la suite. Elle serait à nouveau déçue. Mais elle s'y préparait. En même temps, il devait la considérer comme une soeur. Et puis, il allait se sentir comme un autre de ses garçons avec qui elle accorde ses faveurs. Mais ça sera totalement différent avec lui. Elle le savait. Elle le voulait. Se sentir à lui. Totalement à lui ...

Il lui toucha les cheveux. Elle le laissa faire. Voulait-il aussi ? Il ne pouvait résister ...
Il était bien plus grand qu'elle, la dépassant de quelques centimètres. Elle se sentait déjà dominer de cette manière. Elle le regarda dans les yeux, se mordant la lèvre. Il était vraiment très beau. Les gouttes dégoulinaient sur lui et elle se permit d'en suivre une du regard qui descendait le long du visage du jeune homme, puis le cou, lentement, trop lentement, puis le torse, le ventre ... Prue retint bizarrement son souffle quand la goutte alla plus bas, disparaissant au haut du boxer.

De ce fait, elle ne le vit pas se rapprocher d'elle. Elle le remarqua quand il lui bougea les cheveux à son cou. Il rapprocha son visage près du cou. Prue le laissa faire. Elle était très sensible du cou et elle voulait qu'il le touche du bout des lèvres. Il fit ce que la jeune fille désirait et posa ses lèvres dessus. Elle inspira, se mordant la lèvre. Elle passa ses mains autour du cou du jeune homme. Elle ne le vit pas avoir une larme. Puis il l'embrassa dans le cou, donnant quelques frissons à la blonde qui adorait ça, s'accrochant à lui. Il lui mordilla l'orbe et elle se colla davantage à lui, en demandant plus ... Il passa ses mains dans son dos et lui chuchota à l'oreille. Elle se figea, un moment, l'air étrange.

Ses mains glissèrent vers les cheveux du brun et elle les passèrent dans le chevelure. Elle lui recula la tête doucement, en souriant faiblement :

-Je ne veux pas que ça soit différent d'avant ... Ca le sera un peu, forcément ... Mais tu seras toujours à mes yeux, différent des autres ...

Elle l'embrassa clarifiant ses dires par le baiser. Puis elle s'écarta un peu, prenant les mains de Naru, les mettant à hauteur du fil du haut de son bikini, dans son dos. Elle lui fit défaire son haut qui tomba au sol, dévoilant sa poitrine au beau brun.

Elle me rassura, mais je ne savais pas si ces mots étaient sincères ou non. Je l'espérais vraiment de tout coeur. Elle était, Elle était... tellement important pour moi. Je ne voulais pas être comme tout ceux qui se servent d'elle. Je m'en fou d'avoir son corps, et je m'en fou de coucher avec elle. Je veux juste qu'elle ne me voit pas comme ça. Je veux être différent et je ferais tout pour l'être. Elle m'embrassa, si tendrement, que je ne pus que croire à ses paroles. Je répondis à son baiser, le faisant durer un instant de plus que prévu. Elle pris mes mains pour les glisser dans son dos. Je compris qu'elle voulait que je défasse les lacets de son mayot. Je ne savais pas si c'était une bonne idée, mais je le fis quand même, laissant me faire gouter au plaisir avec elle..

Je découvris avec stupeur les formes généreuses de celle-ci . Je n'avais qu'une envie à présent : lui donner autant de plaisir qu'elle le souhaitait. Je toucha du bout des doigts ses formes généreuses, m'amusant à jouer avec avant de les embrasser tendrement. Je laissa glisser une de mes mains sous son bas de mayot, écartant légèrement ses jambes, je la plaquais contre le mur de la salle de bain. L'eau coulait toujours sur nous, chaude et mouillé. Je l'embrassa tendrement sur les lèvres avant de descendre dans son cou et de mordiller celui-ci. Je me stoppa un instant, plaquant mes mains de chaques cotés de la jeune fille, contre le mur. Je regardais par terre. Qu'est-ce qu'il me prenais? Je cédais à mes pulsions comme une vulgaire bête, et après? Et après quoi? J'étais faible et minable.

Je me retira de la douche, frappant contre le mur, de colère contre moi même. Je pris ma serviette et me sécha les cheveux. Je n'en revenais pas. Je me dégoutais. Je frappa de nouveau contre le mur, me faisant saigner légèrement de la main. Je m'en contre fichais. Je m'assis, désemparé, sur l'un des bancs des vestiaires.

_ Je crois que.. que si je continue avec toi comme ça, je vais finir par nous faire du mal, à tout le deux.

Dis-je en fixant le sol, avant de relever les yeux vers elle.

_ Je ne couche pas avec une fille sans l'aimer. J'ai eu envie de coucher avec toi.

Je voulais qu'elle déduise toute seule ce que le sens de ma phrase voulait dire. Je la regardais des yeux implorants. Je savais à présent pourquoi je voulais être unique à ses yeux.

Voyant la mine dégoutée de Prue je compris qu'elle n'avait rien compris du tout. Elle, si triste. Elle revint s'assoir à coté de moi, l'air encore plus triste qu'il y'à trente secondes. Effectivement, je ne pus m'empecher de sourire. Ce quiproquo était excellent. Je me tourna vers elle et lui caressa la pointe de ses cheveux, toujours le sourire aux lèvres.

_ Tu ne changeras donc jamais.

C'était ironique, bien sur. Je pourrais pleurer de rire, mais je contenais mes larmes. Ce suspens était trop dur, même pour moi. Je lâche ses cheveux, et pris délicatement son menton entre mes mains avant de plongé mon regard dans le sien.

_ Je t'aime Prue. C'est justement ça le problème. Je sais comme tu es, et je refuses de souffrir une nouvelle fois pour une fille.

Je repensais à Yuko et mon sourire s'effaça. Je lui lacha le menton et posa mes coudes sur mes cuisses. J'étais légèrement penché vers l'avant et posa ma tête entre mes mains. Il fallait que je me confie, et au point ou j'en étais, j'allais le faire, autant que ça soit avec Prue.

_ J'ai commencer à comprendre que je t'aimais quand j'ai eu envie de toi Prue. Mais.. Je sais que toi, tu n'aimes pas les hommes. Je ne veux pas être comme eux, je ne veux pas être ton objet. Je veux être plus que ça Prue. Tu étais comme ma soeur, et là, j'ai eu peur que tout se fissure car... Plus rien ne seras comme avant maintenant. Je suis qu'un jouet pour toi à présent.

Une larme coula le long de ma joue pour atterir sur le sol blanc. Je fis une grimace et me leva, les cheveux devant les yeux, me dirigeant vers la douche. Je l'allume d'un coup de coude avant de me remettre dessous, poings contre le mur. L'eau me faisait du bien dans ses moments là, mais même ça, ça ne me faisais pas oublié combien je tenais à elle.

J'étais le mec le plus idiot que je connaissais. Même Day, il était con et entété comme gamin, mais il était plus intelligent que moi. C'était lui le jouer, et moi la proie. Cela à toujours été comme ça, et cela ne changerais pas. Elle se colla à moi, visiblement la voix tremblante. Elle essayait de me rassurer, mais c'était peine perdu.. J'étais entêté, et j'avais peur. La peur me bloquait toujours tout, et cela ne changerais pas. Pas maintenant, pas tout de suite, pas pour ça.

Elle dit que je ne suis pas un salaud, ah bon? Moi je trouve que si. Je ne suis digne de personne et encore moins de moi même. Je me supporte. Au fond, si je suis encore en vit, c'est par égoïsme. Je secoua la tête, une sourire ironique aux lèvres. Je me moquais de moi même et me maudissais intérieurement. Je me detestais tellement, que je le sentais dans mes tripes.

Je me retourna vers elle, et tout ce que je pus dire, et encore c'était d'une voix semi audible et tremblante.

_ Je suis désolé, ma jolie Prue.

Je lui déposa un baiser sur le front et la serrant contre moi, je lui chuchotais ces mots que j'aimais tant, ces mots que je voulais dire, ces mots que j'avais tant de mal à sortir, ces mots qui me taillaient la gorge, et pourtant...

_ Prue.. Laisse moi t'aimer.. Laisse moi te donner tout ce que j'ai... Laisse moi être tiens... Laisse moi être à toi... Laisse toi être à moi... Je veux te rendre heureuse ma belle... S'il te plait... Laisse moi t'aider... Je t'en prie..

Je colla mon front contre le sien, caressant ses joues. Elle était douce, sa peau était douce et j'aimais la toucher. Je décendis mes mains afin de lui oter son haut. Je passa ensuite mes mains dans son dos et me baissa pour l'embrasser dans le coup, puis sur les lèvres langoureusement. Oui, j'étais prêt.

J'avais envie d'elle à présent et elle le savait. Elle glissa ses mains dans mon boxer jusqu'à le faire tomber. Elle jouait avec mon membre. Elle me voulait, je la voulait. Elle voulait que je me donne et je me donnerais. Mon membre à présent dur et gonflé, glissait entre ses doigts délicats. Je retint un gémissement mais mon souffle s'accélérait. Je lui soufflait dans le cou car à présent je savais que c'était cela qu'elle aimais.

Je la pris par le cou afin de l'embrasser langoureusement avant de glisser ma main sur le tissu de son mayot de bain. Je jouais avec celui-ci, afin de l'exiter avant de glisser mes doigts à travers son tissu et joué avec son sexe. Je voulais lui faire plaisir. Jouant avec ma main droite avec son sexe et ma main gauche avec sa poitrine, je lui susurra dans l'oreille.

_ J'ai envie de toi, Prue..

Je retira ma main et alla chercher un préservatif que je mis sur mon sexe avant de revenir sous la douche avec elle. Je mis mes mains de chaque coté de la jeune fille avant de lui prendre les jambes, la calant contre le mur. J'écartais sa culotte doucement et y glissa mon sexe. Je la soulevais à petit coups afin de glisser celui-ci en faisant des vas et vient. J'aimais lui faire plaisir. Je la mordillais dans le cou pendant que je lui faisant l'amour. Mon souffle était court et coupés, mon coeur était acceléré. J'avais tellement envie d'elle... Je ne pouvais attendre plus longtemps.

J'accélérais sous les dires de la belle. Je pouvais l'entendre gémir, ce qui m'exitais encore plus. Enfin en elle, je pouvais me réjouir de ne faire plus qu'un avec cette magnifique créature. Je m'étais donné entièrement à une deuxième femme dans ma vie et j'aimerais vraiment qu'elle soit la dernière.. Je pensais à ce que cela impliquais, mais décidais de laisser mes pensées de coté pour l'instant, de peur de me couper l'envie.

Je la lâcha doucement et la retourna délicatement. Je la cambrais vers l'avant et la pénétra ainsi, lui tenant les hanches afin de mieux lui faire plaisir. Je sentais le désir monter en moi. Ma respiration se faisait entendre, j'avais tellement envie de jouir en elle, là, maintenant. Tout en continuant l'action, Je glissa mes mains sur sa poitrine et jouais avec ses tétons, les pincant doucement. Je voulais qu'elle crie, qu'elle jouisse autant qu'elle le pouvait. Je m'approcha pour lui mordre le lobe de l'oreille.

Je me redressa afin d'accelérer le mouvement. Je sentais que c'était proche. J'accelerais de plus en plus jusqu'à jouir. J'étais éssouflé et en sueur. Je me retira et retira le préservatif que je jetta dans la poubelle la plus proche. Je me positionnais sous la douche, attirant Prue à moi. Je la calinais, la tenant contre moi. Je caressais ses cheveux et posa mon visage sur sa tête, sentant ses doux cheveux. Je l'embrassa tendrement avant de lui chuchotter.

_ Tu es à moi et rien qu'à moi..

Je savais que j'entrais surement dans un sujet qui fâche, mais je ne pouvais pas le garder pour moi et faire comme si ne rien n'étais. La fidélité, chose qui me tenais à coeur.. Hélas.

Tout ce que je voulais c'est qu'elle essaye. Même si elle échouait, au moins elle aurait essayer et c'était déjà bien. Je lui caressa la joue et l'embrassa ensuite en signe d'acquiescement.

_ Je te demande juste de faire à ton rythme.. tout ce que je te demande, c'est de ne jamais me mentir.. D'accord?

Je l'aimais vraiment. Je crois que j'ai jamais aimé une fille autant, après Yuko. Mais c'était différent. Avec elle, on avait été proche en amitié avant d'être plus que ça, ce qui devenait unique. Je tenais à clarifier les choses avec elle, je ne voulais pas qu'elle me prenne pour tout ses autres mecs.

_ Je t'aime pour ce que tu es. Pas pour ton corps, sache le. Pour toi, à l'intérieur.

Je lui posais la main en dessous de son sein gauche, sur son coeur. Je lui souris gentilment avant de l'enlacer un instant. J'aimais être contre elle, sentir l'odeur de sa peau et sentir son coeur battre. J'aimais cette sensation de bonheur et j'aimerais qu'elle dure infiniment. Je réagis un instant quand ma montre bippa. Je rouvris les yeux et regarda l'heure sur la pendule. Effectivement, il n'était pas très tôt. Je rigola légèrement avant de regarder Prue.

_ On va pas rester ici toute la nuit, n'est-ce pas?

Je lui embrassa le front avant d'eteindre la douche et d'aller me changer. Je devais rentré enfin, rester dehors, cette nuit ce sera le grand air. Je restais songeur pendant que j'enfilais mon tee shirt et mon boxer.

Je savais que j'étais parti pour un long moment d'apprentissage avec ma nouvelle petite amie.. J'allais surement en baver mais.. elle en valait vraiment la peine. Je comprendrais qu'elle est du mal au début, je lui pardonnerais, mais j'espère qu'avec le temps elle s'y habituera et restera fidèle. Pourquoi pas rester avec elle très longtemps.. Enfin me poser avec une fille cela me ferais vraiment du bien. Retrouver une complicité, un amour et une vie unique.

Elle me proposa de dormir chez elle. Cela n'allait pas déranger ses tantes? Quoi qu'il en soit,c'est pas moi que cela allait déranger. J'acquiessa d'un signe de tête, un sourire timide aux lèvres. Je savais qu'elle voudrais surement qu'on recommence notre escapade sexuelle, mais je me donnerais à elle autant de fois qu'elle le désire, si elle le souhaite.

Je finis enfin de me rhabiller et pris mon sac ainsi que celui de Prue. J'aimais bien rendre service à celle que j'aime, et cela faisait partie de mes principes. En sortant des vestiaires, je lui tint la porte. Je ramassa nos raquettes que je rangea dans les sacs avant de regarder dehors.

Le temps était toujours aussi.. mouillé. Je posa les sacs un instant avant de retirer ma veste et de lui passer.

_ Tiens, prends la. Je préfère que tu ne te mouille pas trop, moi c'est pas important.

Dis-je d'un ton chaleureux avec mon plus beau sourire.
Je repris les sacs et me dirigea vers la porte. Je regardais de droite à gauche avant de regarder Prue.

_ Bon et bien, par où on va?

Je glissa ma main dans la sienne, toujours aussi souriant. J'attendais qu'elle démarre et je la suivrais, ou qu'elle aille...

Personne n'était chez Prue, pour le moment. Sa folle de marraine était partit en voyage pendant deux jours avec sa petite amie. Donc la blonde avait la maison pour elle toute seule, le rêve quoi ! Le pieds oui ! Et en profiter avec Naru serait tel un songe ! La maison pour eux tout seul ... Prue eut un sourire en coin en imaginant les moments agréables à passer.

Personne pour les déranger. Elle savait quand rentrer sa chère marraine. Et quand elle rentrait tout le monde le savait d'avance. Et Prue la sentait venir à des kilomètres. Elle ne savait pas pourquoi, mais c'était ainsi et pas autrement. Et puis, la blonde se fichait de la réaction de sa marraine. La blonde voulait tellement que Naru vienne dormir à la maison. Chose rare car auparavant aucun garçon n'avait franchi le seuil de la maison.

Naru serait le premier à entrer chez la blonde. Même Hideaki n'était jamais entré. Pas parce que Mylène était contre, enfin elle était contre qu'un garçon dorme là, surtout que Prue était une girouette et que la jeune femme ne voulait pas voir défiler les garçons dans la chambre de sa filleule, mais elle acceptait qu'un garçon entre au moins dans le couloir ou le salon. Mais la blonde n'avait jamais fait entrer aucun garçon. Ils attendaient tous, toujours, dehors, sans exception. Même Hideaki était resté gentiment à l'entrée la dernière fois ...

Naru sera donc le premier garçon qu'elle acceptera qu'il entre chez elle. Le tout premier. Peut-être du fait qu'elle l'aimait et qu'elle sentait qu'elle ne changera pas de garçon. Peut-être qu'elle se casera enfin pendant très longtemps. Et si il passait le cap Mylène, Prue sera enfin sûre que ce sera l'unique, et qu'elle l'aimera à vie. A moins qu'il ne la laisse un jour ...

Elle sourit quand il accepta de venir. Elle était toute contente qu'il accepte. Elle finit de s'habiller aussi. Naru prit son sac, élégamment. Elle le laissa faire puis il lui tint la porte des vestiaire. Tout aussi élégant que Hideaki ... Mais Prue préférait bien plus Naru, car ce n'était pas aussi lourd que le blond. Il ramassa les raquettes et les rangea dans les sacs. Il était toujours autant adorable.

Elle le suivit dehors où le temps était encore à la pluie. Elle inspira, n'ayant pas pensé à prendre une veste. Elle le vit lui passer sa veste qu'elle prit en souriant, un peu embêtée :

-Merci Naru ...

Elle l'embrassa sur la joue, en souriant. Il était vraiment adorable. Par rapport aux autres garçons, il était unique et c'était pour ça qu'elle l'appréciait. Il la regarda demandant où aller. Il glissa sa main dans celle de Prue :

-Suis-moi ...

Elle l'entraîna avec elle, sous la pluie, direction sa maison ...

[Je fais une suite à la maison, tu veux faire un post ici pour finir où tu comptes reprendre au prochain sujet ?]