Entre à l'intérieur de mon être, de mon chez moi [PV Naru]

Prue avait amené Naru jusqu'à chez elle. Ils avaient couru un peu, sous la pluie, pour éviter d'être le plus mouillé. Enfin arrivés à la porte, elle lâcha quelques minutes la main du jeune homme, pour chercher les clés de la porte. Elle les trouva rapidement dans sa poche et les inséra dans la serrure. Elle se dépêcha d'ouvrir et laissa entrer Naru dans le couloir. Le silence les accueillit. Enfin le silence ... A part les satanés perruches de la marraine qui piaillaient comme à leur habitude à chaque fois que quelqu'un entrer ...

La blonde alluma les lumières, laissant Naru refermer la porte derrière lui. Elle lui fit signe de poser les sacs dans le couloir puis se figea près de lui, en le fixant, l'air étrange. Le calme de la maison, sauf les cris de perruches qu'elle allait tuer au passage, la rendit un peu étrange. Elle s'était camouflait dans la veste du brun qui avait un parfum délicieux à ses narines. Cela la tenait chaud et elle ne l'avait pas encore quitté.

Elle n'avait pas non plus quitté des yeux, son petit-copain, car oui, c'était à présent son petit-copain, son tout premier. Et le tout premier à pénétrer chez elle ... Elle se mouilla les lèvres. Aucun garçon avant lui n'avait foulé son chez soi et elle se sentait vraiment bizarre. Son coeur battait, ne sachant dire pourquoi. Enfin, elle prit la parole :

-Tu voulais pas passer chez toi, prendre des affaires ?

D'un air de dire "j'ai envie que tu restes pendant plusieurs nuits d'affilés". Et puis, même pour une nuit, des affaires c'est utile ... Mais bon, pour la nuit, cela irait. Mais elle voulait tellement qu'il reste plus longtemps ... Près d'elle ... A vie ... Elle rougit :

-Ta veste sent trop bon.

Elle trouva que ça pour expliquer le fait qu'elle était toujours avec la veste sur elle ... Et aussi, qu'elle se sentait trop bien avec car elle tenait chaud. Pourquoi être autant gênée ? Et excitée à la fois ? Tout Prue, ça !

Prue avait une jolie maison. Je l'aimais bien, enfin c'était pas la sienne, évidemment. Elle était assez coquette, mignonette. Elle se dépécha d'ouvrir la porte. C'est vrai qu'il pleuvait toujours autant ici, dehors. Je n'osais pas vraiment entrer avant qu'elle me fasse signe. Alors, doucement je penetrais dans la maison. Un silence y régnait, sauf les quelques oiseaux que je m'empressais d'aller saluer.

J'adorais les animaux, de toute sorte. Après avoir visiter ses perruches, je regardais autour de moi. Assez spacieux, c'était génial ici. Je me retourna vers Prue quand elle prit la parole.
Je lui sourit et fit non de la tête en lui montrant mon sac que j'avais poser devant l'entrée.

_ J'ai deux trois rechanges la dedans, ne t'en fais pas.

Je retourna à decrypter des yeux la maison quand elle vint ce poser devant moi. Je compris alors qu'elle voulait que je lui occupe tout mon attention. Ce que je fis. Je la regarda chaleureusement avant de lui sourire de la même manière. Ma veste sentait bon? Tant mieux si elle aimait mon odeur. Je la calina doucement, lui chuchottant à l'oreille.

_ Tant mieux si tu l'aimes, tu devras t'y faire pendant un moment, je le crains.

Avant de m'écarter doucement de Prue et de continuer sur un ton un peu plus rigoleur cette fois ci.

_ A moins que tu me jette avant!

Dis-je en rigolant. Je regardais un instant autour de moi avant d'aller chercher mes sacs et de regarder Prue, impatient.

_ Ou je m'installe?

Je ne savais pas vraiment si je dormirais avec elle, où non . Mais je pense que si. Juste que je ne savais pas où était sa chambre, et si ces tantes apprécieraient que je dorme avec elle comme ça. J'étais assez anxieux dans le fond.

Ce n'était pas vraiment la maison de Prue. Celle de de sa folle de marraine. La décoration était heureusement de bon goût ce qui donna à la demeure un aspect moderne et très design. Ce n'était pas aussi grand que l'ancienne maison de la blonde, celle de ses parents décédés. L'ancienne maison était bien plus grande et avait beaucoup plus d'espace. En même temps, son père était un grand PDG et sa mère écrivain. Ils pouvaient s'offrir un tel luxe ...

Sa marraine, elle, était journaliste de grande renommée. Puis en ce moment, elle écrivait un livre. Peut-être fera-t-elle fureur, en tout cas, elle l'espérait. Elle désirait s'offrir une belle et luxueuse villa avec jacuzzi ... Ne demandez pas pourquoi, Prue va faire des cauchemars si elle se rappelle le pourquoi. A cet instant précis, Mylène devait se la couler douce dans un jacuzzi avec Dominique, avec coupe de champagne à la main ... Ces deux-là en profitaient bien ...

Tout ça pour dire que la maison était assez grande, elle devait peut-être pour Naru mais la blonde n'en savait rien. Au final, savait-elle plus sur son petit copain. Juste sur la situation familiale ... Mais savait-elle plus ?
Il répondit à sa question en montrant son sac dans le couloir. Elle lui sourit. Il avait des affaires de rechanges. Elle remarqua vite qu'il s'intéressait aux bêtes de la propriétaire cinglée des lieux.

Il revint vers elle en la câlinant et elle se colla à lui. Mais il s'écarta en plaisantant :

-Oh mais oui je vais te jeter dehors, là, maintenant ...

Elle rit aussi en même temps que lui. Puis elle décida enfin de quitter la veste, la posant sur le porte manteau du couloir. Naru demanda où il s'installait. Elle sourit en se mouillant les lèvres.

-Dans ma chambre ... Viens, suis moi !

Elle monta les escaliers et traversa le couloir vers la porte du fond. Il devait sans doute, bien sûr, la suivre. Elle ouvrit la porte, la laissant ouverte. Sa chambre n'était pas aussi bien décoré qu'en bas. Elle était plutôt banale. Faut dire qu'elle passait que la nuit dans sa chambre. Les murs d'un blanc immaculé, avec quelques posters dessus de stars françaises ou italiennes que Naru ne devait sans doute pas connaître. Puis il n'avait que très peu de meuble, une penderie, un bureau avec ordinateur, une commode et une coiffeuse. Sur le côté, une autre porte donnant sur la salle de bain adjacente à la chambre.

-Voilà mon antre !

Le lit au milieu était en forme de coeur, une lubie de Prue qui avait demandé ça à son anniversaire. Mylène n'avait pas été étonné, vu qu'elle avait des lubies aussi, vu son lit avec matelas à eau ... Donc la marraine ne pouvait critiquer.
La blonde sauta sur le lit en forme de coeur et avec les couvertures en velours rouge sang. Elle se stoppa sur son lit, se mettant sur le dos, ses bras la retenant et ses jambes un peu écarté. C'était vraiment la première fois qu'un garçon entrer dans sa chambre ... Ca faisait un peu bizarre.

Je suivis la jolie blonde qui montait les escaliers, assez joueuse. Je ne l'avais jamais vu comme cela, ça me destabilisais un peu je dois dire. Pour la première fois, je crois qu'elle ne semblait pas sur d'elle, malgré qu'elle gambadait jusque dans sa chambre. Je souriais tout en la suivant, un peu perdu dans cette maison. Elle me parraissais grande, pour moi, qui n'ai connu rien d'autre que... Je me stoppa un instant dans l'escalier, repensant à mes parents. Une boulle se noua dans ma gorge, mais je repris enfin la marche avant de secouer la tête et de soupirer. Ce n'était pas le moment de penser au vieux démons du passé.

Je rentrais enfin dans la chambre de Prue.. que je n'imaginais pas du tout comme ça! Je la voyais plus coquette mais avec moins de ... rose. Elle était assez simple comme chambre, joliement décorrée, juste comme il fallait. Mais c'est vrai que le lit rose me destabilisait un peu, tout autant que la jeune fille poser dessus. Je posa les sacs prêt de la porte d'entrée avant de prendre connaissance des lieux. Autant savoir ou était chaque objet, chaque chose, si je devais rester ici quelques temps. Je m'approcha ensuite de ma petite amie avant de lui déposer un baiser tendres sur les lèvres, jouant avec sa langue, ma main poser derrière son cou. Son odeur m'enivrait déjà.

Un fois le baiser terminé, je m'assis à coté d'elle et soupira avant de m'allonger. J'étais bien là, ici, avec elle, et je pourrais y rester des jours et des jours. Je pris la parole après avoir fermer les yeux et profiter du silence un instant.

_ Je peux rester ici combien de temps, à ton avis?

C'est vrai que moi aussi, j'avais envie de rester ici aussi longtemps que possible. En ce qui concerne les vêtements, je pourrais toujours dire à une de mes connaissances de me les amenner. Pourquoi pas m'installer chez elle, pendant qu'on y était? Je secoua la tête, un sourire au lèvres. C'était inpensable, surtout si sa tante n'était pas d'accord. Je la regarda dans les yeux avant de lui dire ses mots que j'aimais tant, je voulais voir briller ses yeux de mon amour...

_ Je t'aime, Prue...

Je l'attira à moi de ma main droite, la tenant par le cou et l'embrassa tendrement, encore et encore...

Prue fixa le jeune homme entrer, sans rien dire. Elle était restée dans sa position comme une proposition de la rejoindre dans le lit d'une forme plus que excentrique pour un lit. Un coeur pour lit, fallait dire que c'était rare de voir ça, sauf dans les love hotel ... Bref, elle ne quittait pas des yeux son amour qui détaillait la chambre, s'y habituant. Il pouvait s'y habituer, elle voulait qu'il reste le plus longtemps possible.

Naru s'approcha de la blonde, lui déposant un baiser sur les lèvres, accentuant le baiser avec un jeu de langues qui fit frémir la blonde qui répondit au baiser, la main du jeune homme dans son cou. Elle adorait sa façon d'embrasser. Il termina le baiser et s'assit à côté d'elle. Il soupira avant de s'allonger sous les yeux de Prue qui le dévorait du regard.

Ils étaient enfin totalement seuls, dans une grande maison, avec pleins de pièce ... Elle avait une imagination débordante mais elle essaya de ne pas fléchir sous les tentations, bien trop nombreuses ... Naru la sortit de ses pensées en posant une question. Une question bien à poser ! La blonde se mit sur le côté, lui souriant :

-J'aimerais toute la vie ...

Mais bon avec Mylène dans les parages ... Faudra qu'elle arrive à supporter Naru et inversement ... Bon, si il arrive à supporter la jeune fille, la jeune femme ça serait pareil. Naru sortit des paroles à la blonde qui le fixa, en souriant. Il l'attira à lui, l'embrassant tendrement, auquel elle répondit.

Elle le fit basculer et se mit à califourchon sur lui sans arrêter le baiser. Elle ne pouvait se passer des lèvres du jeune homme. Elle s'arrêta, le fixant dans les yeux :

-Je t'aime aussi, Naru ...

Elle lui sourit mais le perdit :

-Sauf qu'une folle nommée Mylène piquerait une crise monumentale ... N'y fais pas attention quand elle rentra après-demain, enfin si tu souhaites rester plus longtemps, bien sûr.

Elle embrassais si bien que cela pouvait durer des heures, je m'en contre fichais. J'étais tellement bien, et qu'est ce que moi aussi j'aurais aimé que cela dure longtemps, très longtemps. Pourquoi pas une femme pour plus tard? c'est vrai que je voulais être unique à ses yeux, et que je ne pouvais pas faire mieux. Au fond, c'est ce que j'avais toujours voulu sans me l'avouer. Etre celui qui conterait pour elle, autant que sa propre vie. Etre celui qui vivrait sa vie avec elle, être le père de ses enfants... oulah oulah, freine un peu là. C'est vrai que cela allait très bien entre nous mais avoir des enfants, c'étais encore lointain pour nous. Enfin du moins pour moi.. Quoi que cela ferais de l'animation.

Je l'écoutais me parler et me sourire. Son sourire.. une drogue dont je ne me lasserais jamais. Je pourrais compter ses louanges toutes la journée, mais je crois que je n'aurais jamais assez de 24heures. Oui, je crois que je l'aime. Bien plus que je l'aurais penser en la rencontrant.

-Sauf qu'une folle nommée Mylène piquerait une crise monumentale ... N'y fais pas attention quand elle rentra après-demain, enfin si tu souhaites rester plus longtemps, bien sûr.

Mylène.. Ca doit être la locataire des lieux, évidement. Je lui sourit tout en acciessant. Avant de lui toucher la joue et la laissant monter à califourchon sur moi. Cela ne me donnait pas d'envie pour le moment, et ce n'était pas plus mal, je dois dire. Caressans sa joue, elle avait une peau si douce, je lui répondis d'un ton des plus heureux.

_ Je resterais le temps que tu voudras.

Je continuais mon geste mais une sonnerie, surement celle de la porte d'entrée, retentit. Ce qui me fit légèrement sursauter. Qui cela pouvait-il être? Je me le demandais bien moi même. J'attendais un instant, fixant la porte de la chambre de Prue.

Si seulement ce baiser pouvait durer l'éternité ... Serait-ce trop demander à Dieu ? Prue ne pouvait vraiment pas se passer des lèvres divines de son petit copain officiel et pour un long moment. Etrange de se dire ça. C'était le tout premier, il n'en avait pas eu auparavant. En même temps, elle qui courait de droite à gauche, sautant sur tous les beaux gosses qui passaient.

Qui aurait pu prévoir qu'elle arrêterait un jour ? Ce jour était arrivé et c'était aujourd'hui. Naru avait commencé à tout changer en elle depuis leur premier rencontre. Elle a commencé à l'aimer différemment des autres garçons car il n'était pas pareil que eux et c'était bien mieux. Elle pouvait l'avouer, elle l'aimait, tout ce qui s'est passé depuis le gymnase le prouvait. Elle l'avait laissé entrer chez elle, l'avait invité à dormir chez elle, dans sa chambre. Malgré que Mylène lui arracherait les yeux ou la foutrait dans un couvent, Prue avait risqué de le faire car elle l'aimait. Ca serait peut-être le seul qu'elle aimerait autant ...

Naru caressait la joue de Prue qui se laissait faire. Elle était si bien. Il était si tendre, si doux ... Même si elle était à califourchon sur lui, elle n'avait pas pour le moment envie d'aller plus loin. C'était bizarre mais ainsi. Pour le moment, elle voulait d'un moment agréable et tendre avec lui ... Elle sourit en l'entendant dire qu'il restera le temps qu'elle voudra.

-Alors reste un long très moment ...

Pour toujours mais la sonnette l'interrompit à ce moment-là. Elle grogna. Ca ne pouvait être Mylène. Elle était bien trop loin pour ça et elle aurait prévenu de son retour. Ou Prue l'aurait sentit. La blonde quitta son trône :

-Je reviens, je vais voir qui c'est.

Elle descendit rapidement les marches de l'escalier avant d'aller ouvrir. Elle ouvrit la porte et se figea à la porte. Un jeune homme roux se présentait sur le seuil, l'air agité :

-Je t'aime Prue, je t'en supplie, laisse moi entrer, laisse moi t'aimer encore une fois !

Horrifiée, elle essaya de fermer la porte. Ce gars c'était un avec qui elle avait couché la dernière fois. Un salaud qui trompait sa petite amie et que Prue avait décidé de lui renvoyer l'ascenseur. La briseuse de coeur des crétins avait sonné. Il s'en était prit plein la face. Mais le revoilà à la charge. Il était décidément fou d'elle à présent. Elle avait pourtant tout fait pour qu'il la déteste, qu'il s'en prenne plein la tête ... A voir ça n'avait pas marché !

-Lâche cette porte, arrête !
-Ouvre, Prue ! Je t'aime ! Ne me laisses pas comme ça !
-Salaud ! Dégages ou je m'énerve !

Mais il était bien trop fort pour elle. Il la fit tomber à terre en essayant de laisser la porte ouverte. Il lui sauta dessus, elle se débattit :

-Lâche moi !!!

Je n'entendais plus Prue depuis un moment. Qui cela pouvait-il être? Je roula sur le coté, tendant l'oreille. Rien. J'attendis quelques minutes et là, ce fut comme une poussée d'adrénaline en plein coeur. J'entends Prue se débattre et criée. Je bondis du lit et dévallé les escaliers, passant devant l'inconnu et l'attrapant par le col au passage le plaquant contre le mur. Je le tenais en l'air, enfin du moins il ne pouvait pas toucher le sol. Ses pieds pendaient dans le vide. J'avais une main sur son cou, l'étranglant mais je m'en foutais un peu sur le coup. Je tenais ma tête de mon autre main, essayant de me calmer. Je dis d'une voix assez froide, m'adressant à Prue.
Premiere fois que je lui parlais comme cela, et cela me faisais un peu peur.

_ Prue, lève toi et monte dans la chambre.

Je voulais pas qu'elle voit ce qui allait se produire. Même moi j'aurais aimé pas le voir. De vieux démon resortaient en moi. Je m'en voulais d'agir comme cela, mais je n'avais pas le choix. Je lacha le bonhomme qui tomba à terre et le pris de nouveau par le col avant de le trainer dehors et de fermer la porte à clé derrière moi. Comme ça, même si elle le voulait, elle ne pourrais pas me suivre. Je soupirais en étant dehors, retenant du col le gamin qui pleurait voulant voir sa maman ou je ne sais quoi. Je resta un instant la main sur la poignée, une larme coulait le long de mon visage avait que je murmure, pour Prue.

_ Excuse moi...

C'était un murmure sans le savoir et je suppose qu'elle ne l'entendrait pas, mais tant pis. Je me mordis la lèvre et mes yeux passèrent aux rouges avant que je me retourne vers l'inconnu, subjugé par une force surnaturelle. Je le lacha et lui donna un coup de poing en plein ventre. Celui ci lui traversa les entrailles avant que je le retire. L'homme tomba à terre, un trou dans l'estomac. Il était mort. Cela me rappelais des souvenirs enfoui en moi, je m'en voulais mais c'était le seul moyen et je le savais de calmer ma colère. Je traina l'homme jusque dans les buissons. Je savais que des gens allaient s'occuper de lui, des gens dont s'était le métier. Je me lava les mains à un ruisseau non loin avant de me calmer et que mes yeux redevienne normaux.

Je me dirigea de nouveau vers la maison, ouvrant la porte et m'attendant à des centaines de questions une fois arriver à la hauteur de Prue.

L'autre espèce de con ne voulait pas lâcher la blonde. Elle se débattait énergiquement mais il la tenait prisonnière sur le sol. Elle lui cracha même au visage mais cela ne changea rien. Heureusement, Naru déboula dans les escaliers pour aider Prue. Il attrapa le crétin par le cou, se tenant la tête de l'autre main. La blonde recula, toujours un peu choquée de ce qui s'est passé. Elle essayait de se reprendre, fixant le brun.

Il avait l'air étrange mais elle pensa qu'il était juste en colère. Elle se releva avec mal, sentant la douleur dans son dos du fait de sa chute. Elle alla dire à Naru de mettre le mec dehors sans préavis mais la voix froide de son petit copain la figea. Elle ne l'avait jamais entendu lui parler ainsi. Ce n'était pas la voix du jeune homme. Elle ne le reconnaissait pas. Elle crut avoir rêvé, peut-être était-elle encore trop ailleurs à cause de ce qui se venait de se passer pour avoir bien entendu.

Naru lâcha le mec et le traîna dehors sous les yeux de Prue qui se demanda quoi. Elle courra presque après eux mais la porte se referma sur elle. Elle entendit distinctement le bruit des clés dans la serrure et remarqua enfin que les clés n'étaient plus sur la porte. Elle paniqua, ne sachant pas pourquoi. Naru allait-il corriger l'odieux personnage ? La blonde ne voulait pas de combat entre les deux, ni qui est de blessé. Elle tambourina à la porte, le coeur battant.

-Naru !

Mais au bout d'un moment, elle abandonna, glissant sur la porte, effondrée. Mais que faisaient-ils ? Si elle le savait, elle ferait une tête. Elle pouvait très bien regarder par la fenêtre mais bizarrement, elle n'y pensa pas sur le coup. Elle se releva au bout d'un moment. Si elle aurait vu ce que Naru avait fait, elle aurait très peur et aurait sans doute fuit le jeune homme. Il était mieux ainsi qu'elle ne voit rien ...

Finalement, le jeune homme entra et elle se jeta sur lui inquiète :

-Naru ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Où est-il ?

Elle le fixa dans les yeux puis alla au seuil de la porte pour voir où pourrait être l'espèce de fumier. Elle se tourna vers Naru, le coeur battant trop fort. Elle ne savait pas et ça la terrifiait ...

-Dis moi ...

J'étais encore un peu sonné et légèrement vapeux, ce sont les effets d'après. Ca m'épuise enormement.. Mais me mettre en colère est bien pire pour la personne qui le fait. Je sentis Prue se serrer contre moi. Je lui rendit son étreinte en posant ma tête sur la sienne et en mettant un bras derrière son dos. Elle s'écarta et me regarda de nouveau, un air un peu terrifier, cherchant le type des yeux. Je soupirais, je redoutais sa question qui arriva vite, très vite hélas.

-Naru ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Où est-il ?

Je sentais son coeur battre et son regard posé sur moi alors que je le fuyais.

-Dis moi...

Je me mordis la lèvre avant de fermer la porte derrière moi , sans me retourner. J'attendis le 'Clap' pour lui parler, enfin. Je ravala ma salive avant de redresser la tête et de lui sourire tendrement.

_ Je lui est juste dit d'aller voir ailleurs et lui est expliqué ce qui se passerais si il recommencait.

Je caressa la joue de Prue en la regardant dans les yeux. C'est pas que j'étais doué pour mentir, mais un petit mensonge vaut mieux qu'un grand malheur. Je soupirais de nouveau, me dirigeant vers la cuisine de la bien aimée. C'est pas qu'il était tard, mais on avait rien mangé et je crevais la dalle. Je lui tendis la main pour qu'elle la prenne et m'aide un peu en cuisine. Je lui souriais toujours légèrement, avec ce même air tendre dans les yeux. Même si elle voulait en savoir plus, je ne lui dirais pas. Pas maintenant du moins.

Un fois dans la cuisine, je posa mes mains sur mes hanches quelques instants avant de les frapper ensemble et de dire d'un air joyeux.

_ C'est pas que j'ai faim, mais et si on mangeait quelque chose?

Je me retourna pour la regarder, espèrant qu'elle pense à autre chose, elle aussi.

Le silence qui se perpétua après sa question, rendit presque malade Prue. Elle se mordit la lèvre attendant une vaine réponse à sa question angoissante. Et puis, elle se dit qu'elle s'en faisait trop et se faisait des films de panique pour rien. Elle le regarda fermer la porte derrière lui. Elle se mit contre le mur, attendant vainement une réponse. Elle ne lâcherait pas. Certes, elle s'était calmée mais elle tenait à savoir. Elle était toujours comme ça, à tout vouloir savoir ce qui la concernait de près comme de loin. Rien ne devait lui échapper.

Il redressa enfin la tête pour lui sourire tendrement. Il lui répondit enfin, calmant un peu son inquiétude grandissante. Elle essaya de lui sourire aussi. Elle tenait à lui croire même si son intuition lui dictait que non. Son coeur lui disait que si. Naru caressa la joue de Prue. Il soupira puis alla à la cuisine. Elle le suivit, elle commençait à avoir faim aussi. Il lui tendit la main et elle la prit.

Elle avait eut en tête auparavant, de préparer un bon souper pour son petit copain. Elle adorait faire la cuisine et elle adorait encore plus cuisiner pour lui. Ce serait un véritable bonheur de le faire. Il avait réussit à calmer l'envie de savoir plus de la blonde. Elle ne posa plus de questions, n'en demandant pas plus. Elle lui faisait confiance. Peut-être trop, mais elle ne savait pas et ne voulait pas y penser, mettant loin les dires de sa conscience.

Elle sourit, passant sa langue sur ses lèvres, pendant qu'il posait ses mains sur ses hanches. Elle posa sa main sur la joue du jeune homme, s'approchant de lui :

-Je vais te préparer un délicieux repas !

Elle s'écarta puis sortit les ustensiles à cet effet. Elle prit de quoi faire aussi dans le frigo. Elle allait faire un repas typiquement italien, rapidement à faire et bien pour caler les estomacs :

-J'espère que tu aimes bien les pâtes ! C'est un plat italien ! Sinon, on peut faire autre chose ...

Elle l'embrassa rapidement avant de se mettre aux fourneaux.

Par chance, elle décida de passer l'éponge sur cette incident. Heureusement pour moi, pour elle et pour nous. Je souffla doucement de soulagement quand je l'entendis passer à coté de moi et de chercher des ustensiles de cuisine. Pattes? J'adore les pattes. Quoi de plus simple et de plus nourissants que les pattes. Je souriais et décidais de l'aider, sortant les pattes d'un placard et faisant bouillir de l'eau sur la plaque. Elle m'embrassa vite fait et je fis une moue de mécontentement. Je lui attrapa le bras et la colla contre l'établie, l'embrassa langoureusement. J'adorais toujours autant ses baisers et cette incident me rapprochais de plus en plus d'elle même si c'était de plus en plus dangereux pour moi. Je ne pouvais pas me laisser emporté comme cela, c'était trop dangereux pour elle et les gens autour. J'étais un monstre et je devais l'assumer. Après avoir fini de l'embrasser, je resta un moment à la regarder dans les yeux jusqu'à entendre le Bip de la plaque. Je me retourna et versa les pattes dans la casserole d'eau bouillante et regarda Prue avec un grand sourire. Je la laissais faire la sauce qu'elle veut, je ne suis pas difficile. Je me lava les mains avant de quitter la cuisine et d'aller un peu dehors, pour prendre l'air et souffler.

Le vent faisait flottés mes cheveux et j'inspirais un bonne bouffée d'air frais avant de m'assoir sur le muret un instant. Je ne savais plus ou j'en étais, j'étais perdu. En me mettant avec Prue, je n'avais pas penser que je pourrais mettre la vie de celle ci en danger comme ce qui avait causer la rupture avec Yuko.. Je secouais la tête. Cette fois ci, se sera différent, je me le promets à moi même. Je me releva et retourna dans la maison, sentant la bonne odeur des pattes.

_ Mh.. Ca m'as l'air bon tout ça...

Je me rapprochais de Prue et l'enlacant par derrière, je lui chuchottais à l'oreille.

_ Pas aussi bon que toi de toute façon...

Je l'embrassais dans le cou en sentant celui ci avant d'y déposer un baiser du bout des lèvres. Je me décolla d'elle et m'installa à table.

Naru avait décidé d'aider la jeune fille en sortant les pâtes qu'il trouva assez vite dans un des placards de la cuisine. Il fit bouillir l'eau dans une casserole que Prue avait posé sur la plaque. Elle le regarda faire avec un fin sourire sur les lèvres. Elle ne s'attendit pas à ce qu'il attrape son bras pour la plaquer contre le meuble en l'embrassant. C'était si bon de se faire embrasser de la sorte. Tellement ... Excitant d'être embrassé ainsi. Elle posa ses mains sur les joues du jeune homme, accentuant le baiser. Il resta un moment à la fixer dans les yeux, elle plongea aussi son regard dans celui du jeune homme.

Le bip indiquant que l'eau bouillait arrêta le moment. Naru plongea les pattes dans l'eau puis fixa la blonde avec un grand sourire. Elle lui sourit aussi. Il alla se laver les mains et sortit à l'extérieur, laissant la demoiselle faire la sauce pour aller avec les pâtes. Elle surveilla en même temps la cuisson des pâtes. Elle fit une sauce carbonara. Elle adorait cette sauce et espérait que cela plairait aussi au brun. Ce dernier revint dans la cuisine quelques minutes plus tard. Les pâtes étaient prêtes ainsi que la sauce que Prue mélangea aux pâtes.

Elle sourit en entendant Naru dire que cela sentait bon. Elle était ravie de l'entendre et espérer que le goût soit aussi bon que l'odeur pour lui. La blonde se sentit enlacer par derrière. Elle se laissa faire, allant contre Naru. A l'oreille, il lui rajouta que la jeune fille sentait bien plus bon. Elle sourit. C'était un élogieux compliment mais contrairement à ce crétin de Terumi, ça sonnait pas niais et lourd. Elle frissonna en sentant Naru inspirait dans son cou puis y déposait un baiser. Elle adorait et en redemanderait presque. Le jeune homme savait trop bien rendre folle de désir la jeune fille.

-C'est prêt ... Mon adorable flatteur aimera-t-il autant le goût que l'odeur ?

Tout ça avec un second sens à la phrase, un sens plus pervers. Ho qu'elle venait d'avoir en tête une image ... sexe dans sa tête. Bon, il était l'heure de manger pas autre chose. Qu'elle range son idée peu catholique au placard pour le moment. Même c'était comme un fantasme de le faire dans une cuisine ... Bon bref passons. Naru s'était installé à table que Prue avait préalablement mise pendant la cuisson. Elle mit la casserole sur un sous-plat placé sur la petite table de cuisine, au milieu. Elle servit son chéri puis alla s'asseoir pour se servir aussi. Elle fixait Naru, attendant qu'il goûte et qu'elle ai son avis. Son coeur battait et elle se sentait un peu tremblante, craignant de ne pas être à la hauteur ... Pourtant, elle avait déjà par le passé plusieurs compliments de plusieurs personnes. De Frédérique et de Mylène par exemple ... Qui assuraient que la blonde cuisinait à merveille. Mais Prue n'était pas vraiment sûre et elle aimerait bien que ce dîner plaise au jeune homme ...

-Ca va ... C'est mangeable ?

Avec un ton légèrement inquiet et tremblant.

Je sentais mon ventre me crier famine alors que je reculais la chaise de Prue pour qu'elle s'asseoit, avant de me diriger vers la mienne et de m'assoir à mon tour. Je me laissa servir bien que j'aurais aimé la servir, je n'aimais pas l'idée des femmes soumises à leurs maris et encore moins l'idée qu'elle fasse tout ici, mais je la laissa faire pour une fois. Je remarquais qu'elle me fixait, comme attendant quelque chose. Je mis quelques minutes à réagir que c'était moi qu'elle attendait avant qu'elle ne prenne la parole, ce qui me fit gouter les pâtes et la sauce. Une fois ma bouchée terminée, je la regarda avec plein de tendresse pour la rassurer.

_ Ne t'en fais pas, c'est très bon. Tu cuisine bien, et puis j'adore ça!

Je lui souriais doucement avant de continuer de manger. Ce n'est pas que j'étais pas poli, mais j'avais faim. Très faim. Tellement faim que je ne me souvenais même pas de mon dernier repas. C'est vrai que je ne mangeais pas beaucoup ses temps ci et que j'étais un peu perturbé par tout mes petits... soucis quotidien. Je me stoppa un moment en plein milieu du repas pour demander une question assez stupide à Prue, mais qui pour moi était importante.

_ Tu aimes les animaux?

Bon, d'accord, pas importante. Mais j'avais l'intention d'acquérir un animal, un chat ou un chien, et je voulais savoir ce qu'elle pourrait en penser, bien sur. J'attendais sa réponse avant de me réattaquer au pattes et de finir mon assiette entierement. J'allais la nettoyer avant de me rassoir à table et de l'aider à débarasser avant, bien entendu. Je croisa mes mains contre ma bouche et l'observait attentivement, avant de dire d'une voix rassurante et posé.

_ Je t'aime Prue.. Depuis plus longtemps que tu ne le pence..

Je croisa mes bras derrière la tête, continuant de l'observer toujours aussi scrupuleusement.

_ Tu m'as toujours plu enfaite..

Je baissa les yeux un instant, pensant à Yuko à qui je m'étais enfaite rabatue comme "second choix" même si au fil du temps, je l'avais aimée réellement, ce n'était pas partie comme cela à la base. Je m'en mordis la lèvre avant de reprendre et de la fixer de nouveau.

_ Je veux que tu sois ma femme.

Je souriais du coin des lèvres.

Finalement, Naru la rassura rapidement. Il avoua que c'était trop bon. La tension chuta enfin. Elle avait peur qu'il n'aime pas ce qu'elle avait préparé. Pour ça, elle s'était fait attrapé par une légère tension et un léger stress à ce sujet. Elle souffla, rassurée que cela plaise. Elle mangea à la suite et s'avoua que ce n'était pas faux, elle avait réussi comme d'habitude. Les compliments fusaient. Il adorait ça et avoua qu'elle cuisinait bien. Elle rougit un peu, continuant de manger.

-Merci. Je suis contente que ça te plaise !

Elle s'arrêta de manger quand il posa une question en plein milieu du repas où il n'eut pas trop de conversations. Bien sûr qu'elle aimait les animaux. Elle avait deux chatons qui devaient se prélasser sur le balcon en haut, dans la chambre d'amis. Elle les adorait, c'était en quelque sorte ces petits bébés. Elle eut un sourire enjoué :

-J'adore les chats. J'en ai même deux que je te présenterais tout à l'heure. Ce sont des chatons.

Elle finit également son assiette juste après lui. Elle fut étonnée quand il débarrassa, déjà sa propre assiette puis qu'il débarrassa toute la table. Pour un garçon, il était vraiment très serviable. Rare les garçons comme ça, à part Terumi. Bon, évitons de penser à lui ... Elle reprit son sourire, conquise. Elle le fixa revenir s'asseoir face à elle. Elle croisa ses jambes, se mouillant les lèvres. Elle adorait le genre de regard qu'il avait là ... Il avoua qu'il était amoureux d'elle depuis longtemps, bien plus longtemps qu'elle ne le pense. Elle parut stupéfaite. Elle le regarda dans les yeux. Il lui faisait une déclaration. Elle se mordit la lèvre.

-Naru ...

Puis elle se tut à la dernière phrase. Un peu comme un choc, comme un coup d'épée dans l'eau. La chose dont Mylène aurait bien voulu prévenir l'éventuel prétendant en clarifiant que le mot mariage écorché la gorge de sa filleule. La corde à son cou comme elle aimait le dire, ça lui était comme une sanction qu'autre chose. Peut-être que cela changerait avec Naru. Peut-être ...

Elle prit cela en humour, en espérant ne pas vexer son chéri en le disant ainsi :

-On ... On est pas trop jeune pour y penser ? Enfin je dis, pour honnête, je n'ai jamais été très porté sur le mariage, on va dire. Normalement, c'est le rêve d'innombrables demoiselles ... Pas moi.

Elle rattrapa un peu la discussion :

-Mais je veux être ta femme, pour la vie. Peut-être arriveras-tu à me dompter complétement et à me mettre la corde au cou ?

Elle eut un sourire charmeur en le fixant dans les yeux :

-Te sens-tu à la hauteur ?

Quand je la vis rire, j'étais un peu soulagé. Moi même, ne sachant pas pourquoi je lui avait dit ça, surement sous le coup de l'impulsion, je restais pourtant là, sans bouger. N'arrivant pas à faire autre chose qu'un sourire en coin,même si il était voulu. Je n'étais pas vexé, je la comprenais sur ce point. Je resta un moment le regard dans le vide. Surement que cette phrase sortit toute seul, venant du plus profond de moi. Avais-je peur de la perdre? Serais-je entrain de m'attacher? Je réfléchissais encore, pensant à mes coutumes et au respect de ma mère. C'est vrai que je préférerais avoir un lien plus fort avec elle pour continuer nos relations intimes.. Comment lui dire que non, j'étais pas le genre de mecs à coucher à tout bout de champs, que normalement, j'aurais du attendre d'être sur que ce soit elle et personne d'autre, attendre qu'elle soit ma fiancée, attendre d'en avoir envie.. J'en avais envie! Mais, j'avais tellement cacher cela, que l'acte sexuel c'était résumé pour moi à une preuve d'affection moins importante qu'avant. Je soupirais. C'était décidé. Je ne coucherais plus avec elle , avant au moins qu'on est un lien plus fort qui nous unis. Je ris à cette pensée ! Je ne pouvais lui sortir cela comme ça, elle le comprendrais. Je crois... Ou pas! Allez savoir! Une grande première pour elle surement.. Je fais dans la nouveauté, décidément.

Je repris mes esprits en la regardant dans les yeux, son regard charmeur qui me fixait. Je devinais tout de suite sa question, que j'entendis sur un ton de défi avant de m'approcher d'elle et de lui chuchotter à l'oreille.

_ C'est toi, qui ne pourras que résoudre à m'épouser par peur de me voir partir loin de toi..

Je poussa du bout des doigts une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille avant de lui embrasser doucement du bout des lèvres le front, puis la joue et enfin effleurer ses lèvres sans l'embrasser avant de sourire d'un air de défi. Arrivera-t-elle à résister à mes lèvres? à m'embrasser? A consumer son amour pour moi?

J'attendis quelques secondes avant de m'y résoudre moi même. C'est moi le faible dans l'histoire. Je ne pus résister à l'appelle de ses lèvres et y posa un doux baiser qui en disait long sur mes intentions envers elle. Je la respectais. Je la respecterais toujours. J'espérais qu'elle le comprendrais et j'avais peur de ses réactions. Je me détacha d'elle avec beaucoup de mal avant de la regarder avec de la tendresse et de dire sur le même ton.

_ Alors, ces chatons?

J'attendais de les voir. Cela nous permeterai de bouger de la cuisine en plus. Je croisa ma main dans la sienne avant de me diriger or de la cuisine.

Déjà le choc du mariage passait mal mais si il lui disait ce qu'il était en train de penser, je crains qu'elle ne s'en relève pas du tout, là. Mais ça serait marrant de voir la réaction de Prue quand il lui dira : « Prue, en attendant qu'un lien plus fort nous unisse, je préfère qu'on ne fasse plus l'amour d'ici là ». Bam ! Non, ça c'était le bruit que Prue ferait en tombant à la renverse. Et on sait tous pourquoi, n'est-ce pas ? Au moins, on a tous une petite idée !

Heureusement, qu'il n'en toucha pas un mot pour le moment. Mais cela ne tardera pas. Si Naru comptait bien, faire ce qu'il avait pensé, cela risquait de venir très vite. Elle le fixa, toujours avec son sourire charmeur, attendant une réponse. Il se leva pour s'approcher d'elle. Il lui chuchota à l'oreille. Il s'avançait, comme elle, un peu trop vite. Mais Prue était amusée. Du moment qu'elle s'ennuyait pas, elle en était heureuse. Elle était du genre à aimer les bonnes surprises, l'humour, l'amusement, le changement …

Elle savait qu'elle ne s'ennuierait jamais avec Naru. Il avait tout autant d'humour qu'elle, il était charmant et avait sûrement pleins d'idées. Pas aussi loufoque que celle de la blonde, mais ça serait tout aussi bien. Elle le laissa remettre une mèche blonde derrière l'oreille de la blonde. Il l'embrassa sur le front. Elle ferma les yeux, craquant presque d'une telle douceur. Il posa un baiser sur le front de la blonde puis alla effleurer les lèvres pulpeuses. Elle ouvrit les yeux et vit le sourire de défi.

Ha non, elle voulait un baiser, pas un rapide. Elle était frustrée mais elle comprit les manigances de son homme. Elle essaya de ne pas craquer. Mais c'était dur. Elle le sentait. Elle ne pouvait résister. Mais elle était comme ça, elle aimait les défis, tout autant qu'elle n'aimait pas perdre. Elle allait craquer quand ce fut lui qui craqua. Les lèvres du jeune homme se posèrent sur les siennes sur un simple baiser. Elle voulut accentuer le baiser mais il s'écarta à ce moment-là.

Elle ne comprenait pas trop pourquoi un tel baiser sans accentuer davantage. Elle le fixa avec un regard pour lui faire comprendre qu'elle ne comprenait pas trop. Il changea de sujet en parlant des chatons. Elle reprit un sourire. Elle arrêta d'y penser trop. Elle ne pensait pas qu'il tenait à la respecter. Mais elle le saura vite ce qu'il avait en tête. Elle, dans sa tête, c'était de faire des câlins avec lui. Il attrapa sa main et ils sortirent ensemble de la cuisine. Elle l'entraîna dans le couloir puis dans les escaliers.

Elle alla l'entraîner vers une porte quand elle remarqua avec frayeur qu'une autre porte était ouverte sur une salle concrète où Naru pouvait distinguer nettement une énorme statue d'un personnage de mangas. Prue lâcha la main de son homme pour aller vite refermer la porte, effrayée. Elle fit un sourire :

-Il … Il y a rien dans cette pièce …

Elle inspira, le coeur battant. Elle ne savait pas comment Naru le prendrait si il voyait cette salle. C'était l'un des plus grands secrets de Prue. C'était un peu mal vu qu'une fille était comme ça. Une vraie … Otaku en puissance. Elle revint vers son chéri, le prenant par le bras pour qu'il oublie ce qu'il avait peut-être vu, ou entreperçu. Mais un jour, il faudra bien le lui dire. Car il risquait de tomber à nouveau dessus …

-Mes chatons sont dans cette salle là …

Elle ouvrit l'autre porte à côté, entrant dans la salle. Elle attendait que Naru la rejoigne.